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| L'Alliance Italie-Allemagne [Berlin-1939] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: L'Alliance Italie-Allemagne [Berlin-1939] Mar 19 Avr - 20:23 | |
| C'était une belle journée ensoleillée, Italie se promenait joyeusement avec son sourire habituel. En étant bien le seul, car en cette période de guerre personne ne pouvait rester aussi joyeux que lui. Et comme d'habitude il ignorait tout et voulait le rester. Mais il reçut la lettre qui allait lui changer ses prochaines années à venir. La lettre disait : « Cher Italie, tous les pays d'Europe occidentale sont en guerre et vous êtes un des rares pays à n'avoir encore rien fait. Alliez vous à nous comme ça nous serons plus fort et réussirons à vaincre l'ennemi. Amicalement les forces Alliées. »
Cela ne l'arrangeait pas lui ni son supérieur s'il devait s'allier à eux. Comme l'Italie était en pleine crise économique et s'il devait s'allier à quelqu'un ça serait un pays riche qui les aiderait dans leur pauvreté. « Tiens voilà une autre lettre qu'on vient juste de me faire parvenir, dit le supérieur italien. -Que dit-elle cette lettre ? Et qu'est-ce qui la écrite ?demanda Féliciano. -Cette lettre vient d'Allemagne et elle nous demande de faire une alliance avec eux en précisant qu'ils pourront nous aider dans nos problèmes d'argent si nous acceptons. -Moi je suis d'accord si cela peut nous aider. Mais on est vraiment obligé de s'allier ? On pourrait faire comme on avait fait lors de la guerre qu'il y a eu quelques années avant, on reste neutre et personne ne nous embêtera. -Nous sommes obligés déjà ça nous aidera pour nos problèmes d'argent et ensuite si un des deux camps se retourne contre nous et que nous sommes sans défense je n'ose même pas imaginer notre pays après ce carnage. »
Malgré les multiples contestations d'Italie son supérieur ne l'écoutait pas et décida d'aller avec lui à Berlin pour parler plus en détails de cette alliance. Le voyage était très long pour Veneziano et plus il s'approchait de leur destination plus il avait un mauvais pressentiment. Avec les descriptions qu'on lui avait faites d'Allemagne, il n'était déjà pas très rassuré mais, aussi qu'énormément de pays assez importants soit contre lui l'inquiéter encore plus. Cela faisait plusieurs heures qu'ils avaient dépassé la frontière et le petit italien mourrait de faim mais heureusement il vit au loin un panneau avec "willkommen in Berlin". Enfin il était arrivé à destination.
Berlin était une immense ville et à chaque coin de rue il y avait au moins une dizaine de militaires. Ils arrivèrent devant un grand bâtiment et un homme les attendait. « Willkommen in Berlin Herr Italie und Herr Mussolini. -Bonjour, dirent l’italien et son supérieur en même temps. -Veuillez me suivre je vous prie, Herr Allemagne et Herr Hitler vous attendent. » A l’intérieur c’était magnifique même si bien sûr tous les deux mètres un militaire était là l’arme à la main prêt à attaquer. L’homme les emmena devant une salle, toqua à la porte, les firent entrer, parla deux secondes avec le supérieur d’Allemagne et s’en alla. Leurs supérieurs discutèrent pendant un long moment quant à Italie et Allemagne ils s’ennuyaient. Et ne sachant que faire Féliciano commença à dessiner, dessiner quoi ? Tout ce qu’il voyait, Allemagne, leurs supérieurs, les militaires qui les surveillaient, la salle dans là quelle ils étaient et il attendait sagement la fin de leur discoure qui lui semblait durer une éternité.
Nous sommes le 28 mai 1938 et les supérieurs de Italie et de Allemagne signe un pacte d'acier entre eux qui dura pour les prochaines années de guerre sanglante et meurtrière. En signant cela le supérieur d'Italie ne se doutait pas qu'un an après que Hitler décidera de former une triple alliance avec Japon appelée aussi "forces de l'Axe".
Dernière édition par Italie du nord le Sam 9 Juil - 20:52, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Alliance Italie-Allemagne [Berlin-1939] Sam 30 Avr - 16:58 | |
| Une alliance dont les buts n'englobent pas aussi la perspective d'une guerre est dénuée de sens et de valeur. Les sourcils froncés, le regard froid, Ludwig observait le paysage, non, il n'était pas nostalgique, ni attiré par les nombreuses fleurs qui avaient poussé en ce mois de mai. Il avait un problème, qui l'empêchait de fermer l'œil depuis plusieurs nuits. Depuis que qu'on lui avait parlé de cette alliance avec l'Italie. Evidemment, si ça lui permettait d'être encore plus puissant, mais les antécédents de l'italien ne jouaient pas en sa faveur : il avait été d'une incapacité incroyable lors de la première guerre mondiale et, il fera surement de même pendant les prochaines années à venir. Il aurait préféré qu'ils restent chacun de leur côté, qu'il laisse l'Allemagne démontrer sa supériorité. L'Italie voulait étendre son pouvoir au-delà de la Méditerranée, lui voulait seulement reprendre ce qu'il avait perdu après 1914. Cependant, son supérieur en avait décidé autrement : il avait déclaré qu'aujourd'hui même, une nouvelle alliance serait mise en place avec ces bouffeurs de pâtes, il l'appelait le pacte d'Acier, cette alliance militaire devait durer 10 ans. Dire qu'il aurait pu aller s'entrainer avec ses troupes, ou seulement rester l'après-midi dans son bureau, à boire tranquillement une bière tout en préparant une nouvelle attaque. Mais non, car l'a dit son chef :
- Ludwig, reste ici, il faut que t'occupes de cet italien... sans violence.
Le blond avait accepté, il n'avait ni l'envie ni le droit de contredire son Führer de toute façon. Mais le fait d'attendre bêtement sur le balcon, à regarder les oiseaux et la flore, l'ennuyait au plus haut point. Heureusement l'allemand put apercevoir la voiture italienne, qui s'avançait dans la cour. Pouvant enfin descendre de son perchoir, le jeune homme se rua presque dans les escaliers pour rejoindre la salle de réunion où l'alliance allait être signée. Pour l'instant tous les représentants étaient à l'intérieur. Il entra et se retrouva nez à nez avec un jeune garçon, le sourire aux lèvres et le regard enjoué.
-Feliciano, t-tu vas bien?
Le petit italien fit un son étrange, comme s'il acquiesçait et, afficha un sourire encore plus grand que celui qu'il avait tout à l'heure. Malgré le fait que Ludwig n’était pas doué pour discuter, il est vrai qu’en dehors des tactiques ou des discours il était complètement nul niveau communication. Se réunir autour d’une tasse de thé pour pailler des ragots inutiles ? C’était bon pour ces anglais gâteux. Il ignora ces gestes d'amitiés et se racla la gorge pour commencer ses explications. Il était impensable pour lui qu’il s’allie avec quelqu’un si il ne lui a pas expliqué la situation.
- Bon c'est simple, comme tu devrais le savoir, l'Allemagne a bu le breuvage amer de la honte lors de cette guerre de 1914 et 1918. Aujourd'hui nous remontons cette pente et montrons à tous ces peuples que nous sommes supérieurs économiquement et culturellement. Nous allons donc conduire nos armées vers...
Il regarda quelques secondes Feliciano et, remarqua qu'il écoutait à peine, pour ne pas dire, pas du tout : il était en train de dessiner, ou de rêvasser. Mais il n’avait pas du tout l’air de s’intéresser à ce qu’il lui disait. La mâchoire de l'allemand tomba et, d'un geste il attrapa l'épaule du jeune homme, juste au moment où son chef et le Führer semblait quitter la pièce. Apparemment le pacte allait surement être signé, il ne manquait plus que les signatures des ministres des Affaires étrangères des deux pays. Hitler s'approcha de Ludwig, l'air grave, faisant frissonner intérieurement l'allemand qui essayait de paraitre insensible à ce regard glacial.
- Les dirigeants italiens veulent que vous fassiez connaissance le temps que nous finalisons le pacte...Ne me déçois pas !
Le blond hocha la tête, conscient des conséquences s’il échouait à sa tâche et, regarda partir son Führer avec les futurs alliés. Il se sentait lâchement abandonné à son triste sort. Comment pouvait-on le laisser avec cette chose qui avait des épis de partout et un sourire béat ? La vie était vraiment injuste des fois. D'ailleurs où était-il passé ? Seul ses dessins était restés à leur place, tiens, il y en avait même un portrait de lui ! L’allemand regarda attentivement cette œuvre : même si il n’était pas du genre à se vanter, il se trouvait vraiment bien dessiné, à tel point qu’il plia doucement la feuille et la glissa dans la poche de son uniforme.
Il commença à courir dans un peu près toute la demeure : dans le salon ? Non. La cuisine ? Non plus. Même après avoir fouillé dans le jardin le petit italien était introuvable. Après avoir questionné les militaires qui patrouillaient et épuisé par ces recherches inutiles, il décida d'aller travailler un peu, histoire de se détendre. Mais à peine avait-il approché la porte de son bureau qu'un bruit sourd se fît entendre. Paniqué, Ludwig entra sans perdre un instant et, failli s'effondrer : son bureau était dans un état indescriptible et, il y avait là, juste assit sur SA chaise, l'auteur de ce bordel, qui avait osé mettre ses bottes pleines de boue sur SON magnifique bureau en bois massif, Mais le plus pire c’est qu’il osait manger, laissant des miettes sur le sol immaculé. Au lieu d'étrangler le jeune homme, il se contenta de pousser un énorme soupir, espérant évacuer sa colère ainsi. Plaqua sa main contre son visage et se mit à maudire ce gamin à l'allure de bisounours.
Il le sentait , le pacte était signé il allait en baver.Les dix prochaines années allaient surement être longues...Très longues.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Alliance Italie-Allemagne [Berlin-1939] Sam 3 Sep - 0:49 | |
| L'italien s'ennuyait. Le temps passait trop lentement. Il ne faisait que de bayer et à regarder l'heure jusqu'à qu'il en eut marre. Puis sans que Ludwig puisse s'en apercevoir, il s'éclipsa de l'endroit où ils se trouvaient et partit à la recherche d'une cuisine pour se rassasier à la suite du long voyage qu'il avait eu. Il suivit pendant un moment un long couloir pour atterrir devant une cuisine, un bureau, une salle de réunion et un salon. Veneziano fit un saut à la cuisine, prit tout ce qu'il put y trouver et se dirigea vers le bureau pour pouvoir s'y reposer un instant sur le magnifique siège qui trônait devant un bureau en bois massif. Il s'y assit, sortit les gâteaux de l'emballage qu'il avait pris au passage et commença à grignoter tranquillement bien installé sur sa chaise en posant ses bottes boueuses sur le bureau, en faisant tomber quelques papiers qui y étaient posés et classés en tas. Féliciano se sentait tellement bien qu'il faillit s'endormir jusqu'au moment où il entendit quelqu'un qui passait et repassait dans les couloirs. Il ne savait plus quoi faire, il savait parfaitement que si le germain le retrouvait dans cet état là, il n'existera sûrement plus pour longtemps. Il commença à ramasser les feuilles qui étaient tombées sur le sol et à les remettre plus ou moins dans leur place d'origine. Mais c'était déjà trop tard, car l'allemand ouvrit la porte à ce moment-là. Le blond s'approcha, plaqua sa main sur son visage. Par cette réaction Italie s'imaginait déjà dans son cercueil jusqu'à ce qu'Allemagne le lâcha. L'italien fut étonné de sa réaction, ce n'était pas ce qu'il avait prévu ni ce que les autres pays lui avaient appris sur son caractère aux tendances strictes et militaires. Le faisait-il pour son supérieur ? Ou parce qu'il avait pitié ? Ou encore parce que cela n'en valait pas la peine ? Cela il l'ignorait et ça le perturbait énormément. Comme un signe d'affection et de remerciement pour l'avoir épargné Féliciano s'approcha de l'allemand tendit ses bras et l'enlaça. Ludwig resta droit comme un piquet, pour Italie c'était seulement une preuve d'affection et d'amitié, mais pour Allemagne on aurait dit que c'était comme quelque chose d'inconnu et qu'il ne comprenait pas. Veneziano leva la tête et vit que cela plaisait peu au germain. Il le lâcha et retourna calmement ranger le bordel qui avait causé. Après avoir classé, rangé et nettoyé le petit Italie n'en pouvait plus. Cela faisait plusieurs semaines que l'italien n'avait presque pas dormi et le voyage l'avait mis k.o. Ses paupières devenaient de plus en plus lourdes, le travail l'épuisait, il avait des courbatures de partout et il n'arrivait même plus à marcher. D'un seul coup il s'effondra sur le sol - qui était tellement propre qu'on aurait pu manger par terre- mort de fatigue et de stress. Il se réveilla avec un mal de tête horrible dans un lit dont il ignorait le propriétaire, dans un autre vêtement que son uniforme habituel, avec aussi de quoi boire et manger sur la table de chevet. Italie tourna la tête et vit Allemagne à son chevet. Il était là assis sur une chaise à lire un livre et à attendre le réveil du petit Vargas. -C’est quoi ce lit et cette chambre ? Je suis où ? Et qu’est-ce que tu fais ici ? - Spoiler:
J'espère que ça te plaira =) Et encore désolé pour l'énorme retard ^^'
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Alliance Italie-Allemagne [Berlin-1939] Ven 28 Oct - 14:05 | |
| OH MEIN GOTT. Le cerveau de l’aryen eut un moment de bug pendant quelques secondes. Il écarquilla de grands yeux et se sentit mal à l’aise. Depuis quand un homme, qui de plus se prétendait soldat, se permet d’enlacer quelqu’un ?! Seul son frère avait l’audace d’oser un tel acte, mais la dernière fois remonte à plusieurs années, lorsque l’allemand n’était pas encore aveuglé par la haine et la vengeance, lorsque toutes les nations ne lui tournaient pas le dos et ne le montraient pas du doigt. Ludwig voulut tout d’abord le repousser, mais lorsqu’il croisa le regard innocent du petit italien, il se dit qu’il risquerait de le tuer sur le coup et se contenta de le regarder avec sévérité. Ce qui, apparemment, fut concluant puisque le jeune représentant de l’Italie du Nord se mit à faire le ménage dans la petite pièce : il astiqua le sol, mit tous les papiers en ordre, nettoya complètement le bureau sous les yeux ébahis de l’allemand. On lui avait toujours parlé des Italiens comme étant des êtres naïfs, feignants, des incapables qui fuyaient le danger à chaque fois qu’ils en avaient l’occasion, et leur choix de changer de camp à la première guerre mondiale en étaient bien la preuve. Mais à ce moment là, il avait devant lui un autre homme : un homme, plus ou moins, sérieux et appliqué à son travail. Peut-être, s’était-il cogné la tête sur le solide torse allemand lorsqu’il l’avait enlacé? Non, impossible, ce serait trop beau. Ludwig regardait donc le jeune italien jouer le rôle de femme de ménage, quand, tout à coup, son futur allié se mit à vaciller de gauche à droite. L’aryen avait l’impression de voir un homme complètement ivre qui tentait de rester debout, même si cela s’avérait être compliqué. Il n’eut pas le temps de réagir et d’atteindre le pauvre Féliciano qui s’étala misérablement sur le carrelage. L’allemand attendit quelques minutes avant d’agir, après tout, l’italien aurait pu faire semblant de s’évanouir pour bondir sur lui dès qu’il en aurait eu l’occasion. Mais, Ludwig en conclut qu’il était trop naïf pour penser à une telle ruse, et le transporta donc dans une des chambres qu’il utilisait normalement en ce lieu. Il le déposa délicatement sur son lit, souleva la mèche du petit italien, et regarda l’étendue des dégâts : Il avait une énorme bosse. Il remarqua aussi que le visage de Féliciano était marqué de nombreuses cernes. Apparemment cela faisait plusieurs jours qu’il était épuisé, et faire le ménage avait du l’achever. L’allemand n’avait pas d’autre choix que s’occuper de lui, il n’imaginait même pas sa punition si son führer découvrait dans quel état était l’Italien. Et avouons-le, avoir un allié presque mort de fatigue n’était pas très utile, c’était plutôt désavantageux. Il se mit tout d’abord à enlever les bottes de l’italien, qui salissaient son lit, puis sa veste et son pantalon, avant de réaliser qu’il n’allait pas laisser le jeune homme en caleçon, c’était non seulement un geste déplacé mais aussi le jeune homme risquait d’attraper froid, lui qui ne devait pas être habitué au climat allemand. Il fouilla dans son armoire à la recherche de n’importe quel vêtement à la taille du petit-fils de Rome. N’ayant trouvé qu’une simple chemise, il s’en contenta et se dépêcha de l’habiller avant de le glisser sous les draps. Dès qu’il eut fini de le border, tel une véritable mère, il décida de lui préparer un bon repas. Il alla, discrètement, vers la cuisine, sortit deux grandes casseroles et y fit bouillir l’eau pour les pommes de terre et les saucisses. Il espérait que ce repas lui plaise, malgré le fait que ce ne soit pas des pâtes. De toute façon il allait devoir s’en contenter, puisqu’il ne savait pas cuisiner énormément de plats étrangers. Lorsqu’il termina de monter son assiette, de manière presque artistique, et de nettoyer tout ce qu’il avait sali, il transporta le tout sur un plateau et l’amena sur la table de chevet. Féliciano n’avait pas bougé, toujours immobile, à tel point qu’on aurait pu le croire mort, ce qui inquiétait un peu l’allemand. Mais que pouvait-il faire à part attendre ? Détestant être inactif, il prit le premier livre qu’il vit dans sa bibliothèque, qui était presque vide, et s’assit sur la chaise la plus proche, regrettant de ne pas avoir près de lui une bonne bière qui lui ferait passer le temps plus vite. Alors qu’il avait bientôt fini son livre, Ludwig entendit les couvertures remuer. Il leva les yeux quelques secondes et s’aperçut que l’Italien commençait doucement à reprendre conscience. - C’est quoi ce lit et cette chambre ? Je suis où ? Et qu’est-ce que tu fais ici ?
L’aryen posa brusquement son livre sur la table. Il espérait que Féliciano plaisantait et trouvait ça drôle de jouer l’amnésique. Même si ce genre de blague l’exaspérait, l’allemand fit l’effort de lui répondre.
- Tu es en Allemagne, à Berlin plus précisément. Tu es ici parce que nos supérieurs sont en train de signer un pacte d’alliance.
Il s’arrêta quelques secondes, hésitant à lui dire qu’il s’était écrasé sur le sol pitoyablement. Malheureusement, il n’avait pas d’autre solution s'il devait expliquer la présence de l'énorme bosse sur son front.
-Si tu es dans ce lit, c’est parce que tu as...fait une mauvaise chute en glissant, tu devais être trop fatigué, alors je t’ai amené ici pour que tu puisses te rétablir.
D’un coup l’italien se retrouva sur les genoux de Ludwig, qui faillit basculer de sa chaise. Il le serrait dans ses bras en bredouillant des mots incompréhensibles pour le remercier d’avoir veillé sur lui. L’allemand, qui n’en revenait pas de voir le petit italien en forme, se mit légèrement à rougir, et maladroitement, il se mit à le serrer lui aussi. S’il allait continuer à l’enlacer pendant 10 ans, mieux vaut en profiter un peu aussi. Mal à l’aise, l’aryen voulut trouver une excuse pour distraire Féliciano.
-hum...tu devrais manger pour reprendre des forces, tu dois être un allié compétant...
L’italien ne dénia pas répondre et se jeta sur la nourriture avant de l’avaler goulument comme s’il n’avait pas mangé depuis des jours. Alors c’était ça, l’appétit Italien ? Ludwig soupirait en regardant le convalescent se battre à manger une saucisse, il avait tout de l’enfant puéril et innocent qui donnait, malgré tout, envie de s’attacher à lui, et il ne semblait pas affecté par le fait que peu de nations apprécient l’Allemagne, non, il se conduisait comme le ferait avec n’importe quel inconnu, sans se soucier des préjuger. Ce n’était peut-être qu’un détail, mais cela touchait beaucoup l’allemand. Il écoutait sans un bruit le discours culinaire de l’italien, vantant en même temps le bienfait de ses pâtes. Apparemment la nourriture allemande ne le dégouta pas. C’est déjà ça. Car il serait hors de question de se nourrir exclusivement de pâtes juste pour lui faire plaisir. Lorsque Féliciano eut fini son repas, Ludwig, ne sachant pas quoi dire, ne trouva rien de mieux que de parler de la guerre, et des tactiques militaires. Il n’arrivait pas à trouver des points communs entre l’italien et lui pour engager la conversation, ayant du mal à voir en ce représentant de l’Italie du nord un véritable homme, non seulement par a cause de son physique, mais aussi du fait de son comportement puéril. Il le voyait plutôt comme un adolescent de 15ans. Il savait bien que tous ce qu’il racontait seraient oublié dans quelques minutes. Il avait bien compris que Feliciano avait une mémoire sélective peu évoluée. Mais il essayait d’en faire abstraction, tout simplement parce que l’italien n’avait pas pris compte des rumeurs sur les allemands.
- Alors Féliciano, tu utilises quels genres de tactiques lors de tes attaques militaires ?
L’italien répondit instantanément, ce qui fit plaisir à Ludwig, du moins, jusqu'à ce qu’il entende un mot qui sonnait faux à son oreille. Fuir ?! L’allemand bondit d’un coup et frappa sur la table de chevet, faisant sursauter et gémir de peur Féliciano.
-Comment peux-tu dire une chose pareille ?! Il n’y a que les lâches qui fuient, les peureux et les faibles !! Tu n’as donc aucun honneur pour ta patrie ? Comment peux-tu vivre sachant que tu as abandonné tous ceux qui comptaient sur toi ? Et…
Il se calma, se rendant compte que l’italien était en train de pleurer et était prêt à se protéger en cas de coup comme si l’allemand l’assassinait à chaque parole. Ludwig se sentit mal à l’aise de voir couler des larmes sur les joues du jeune homme. Il ne s’attendait pas à une telle réaction. Il avait l’impression,une fois de plus, d’être un monstre.
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