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 C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]

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C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Vide
MessageSujet: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeMer 27 Juil - 21:28

Et j'arrive! Fais place, Invité!

Le monde est un grand bal où chacun est masqué. [Vauvenargues]


"Il y a des moi plus moi que d'autres."
Paul Valéry

Ils sont innombrables ceux qui me ressemblent, et moi, cependant, je demeure unique.
Vasyl Symonenko

    ♠♥ NOM HUMAIN: Toris Lorinaitis
    ♠♥ NATION REPRESENTEE: Lituanie
    ♠♥ SEXE: Masculin
    ♠♥ FAMILLE: Alors si on compte Pologne en tant qu'ex-conjoint, ou alors la graaande famille de l'URSS...Lituanie préfère se considérer sans famille, merci. Son petit trio de baltes pseudo-fraternel lui suffit largement.
    ♠♥ LIEU D'HABITATION: Frozen Hell.
    ♠♥ RANG PERSONNALISE: Laquais multifonctions



♠♥ CARACTERE:

Il doit toujours y avoir quelqu’un de la sorte.
« Il est tellement gentil. »
Quelqu’un dont l’on dit qu’il est ‘gentil’ avec une admiration au tout début qui cache ensuite un reproche, et finalement une moquerie implicite et plus ou moins indulgente. Le reproche d’être, justement, ‘trop’ gentil. De ne pas être capable de connaître les limites de sa gentillesse, de son attention et de sa patience envers les autres et de reconnaître le moment où il faut dire ‘non’. Car l’excès de gentillesse à ce moment là cesse d’être une qualité et devient notamment un défaut. Celui de posséder une faille dans l’équipement que Mère Nature a généralement donné à chaque être possédant un semblant de nature humaine. Un équipement de survie. Oui, oui, c’est bien l’instinct de survie dont on parle. Celui qui fait que l’on possède un tant soi peu d’égoïsme et d’estime de soi nous forçant à nous battre afin de continuer à exister indépendamment.
« Mais quel ange ! »
Haha. Vraiment ? Oh, notre lituanien pourrait avoir l’air d’un ange, en réalité. Imaginons un ange. Ou un Saint-Toris, si vous préférez. L’être idéal et pur, nimbée d’une lumière céleste infiniment patiente envers les torts et travers de ces pauvres mortels qui profitent de sa bonté. Trop beau pour être vrai ? En effet, vous avez raison, cela ne l’est pas. Parce que notre lituanien n’est ni un ange ni un martyre. Gentil, il l’est, cela ne fait pourtant pas de doute. Il est constamment serviable et souriant, prêt à se préoccuper lorsque quelque chose ne va pas chez qui que ce soit, prêt à nettoyer après un désastre polonais, à faire le ménage chez un américain…Toujours serviable et souriant, prêt à se préoccuper lorsque quelque chose ne va pas, prêt à nettoyer, réparer, s’effacer, prendre sur lui. D’un optimisme rayonnant qui semble surpasser les pires situations.
Hallelujah~ !
« Maman, maman ! Les anges ça tremble, ça prend des anti-dépresseurs et ça a une tête de stressé de la vie ?! »
« …Euh…non ma chérie, ça c’est un lituanien. »
…Voilà.
L’ange est content de ce qu’il fait, nimbé dans sa lumière divine. Le lituanien est un pauvre malheureux stressé qui persévère dans ses actions avec l’espoir que les choses vont éventuellement s’améliorer. Même si la situation actuelle le fait rouspéter silencieusement, timidement à l’intérieur, même si la nervosité lui tord le ventre. Son sourire n’est pas celui d’une Cendrillon écervelée morte de rire à l’idée qu’une bande de souris lui fassent une robe de bal (même si les souris en question sont des baltes). C’est le sourire courageux de celui qui continue en avancer, malgré les tourments. Sa vie : un espèce de labyrinthe sadique où il faut passer au prochain niveau en frottant, astiquant, évitant les russes.
Oui. « Gentil. » « Persévérant. » « Nerveux ». Autant de choses qui le caractérisent, sans trop le caractériser. Pas vraiment de traits forts de sa personnalité, lui qui souhaiterait souvent, plus qu’autre chose, se fondre entièrement dans le décor. Toris, celui qui voudrait disparaître souvent, mais semble contrairement à ses souhaits s’attirer les ennuis comme si il avait un gros voyant rose-Pologne clignotant au-dessus de la tête avec écrit « Harcelez-moi ».
Est-ce qu’il a des rêves ? Des ambitions ?
Il en avait. Cette étrange nostalgie des temps passés quand il était son propre maître et n’avait que pour travail de mettre le plus de pays possibles sous sa tutelle. Un travail de guerrier, propre, sobre et efficace. Et pourtant, même à cet instant là, Toris ne possédait pas la soif de conquête qui caractérisait certains de ses congénères. C’était comme un travail. Quelque chose pour se vider la tête. Conquête et moisson.
Maintenant, soumission et ménage.
Il ne peut s’empêcher, parfois, d’avoir un petit pincement au cœur de regret.
Oui, oui, il a encore des rêves. Mais le genre de rêves un peu humbles et un peu niais qui font soupirer profusément quiconque en a conscience. Des désirs qui semblent confirmer le fait que Lituanie est un masochiste diplômé. Comme par exemple, le fait d’être complètement épris de Biélorussie. Oui, oui, il faut le faire…mais laissez le un peu tranquille, hé, ho. On a le droit de rêver.
Et puis, avoir un but impossible à atteindre donne toujours une source d’espoir folle et intarissable.


Il est comme ça, notre lituanien. Il fait comme si il pouvait se contenter de peu, et à force de se repasser cela en boucle, il a presque fini par y croire. Avec son optimisme anxieux. Oui, c’est possible. Un état de stress et d’espoir permanent. Alors après, oui, forcément, on a les nerfs en bouille…mais notre Toris ne semble pas avoir craqué tout de suite. C’est du solide, un laquais lituanien, mine de rien, lorsque l’on voit ce qu’il a dû subir pendant trois siècles.

Est-ce que le lituanien est lâche ? On peut le reprocher en réalité, d’avoir très peur du russe, de l’allemand et du prussien…en réalité de toutes les nations qui ont cherché à le traumatiser un jour (et qui ont généralement réussi avec brio).

Mais peut-on vraiment le blâmer pour cela ? Après tout, si il devait encore être tout à fait brave et fier devant toutes les nations qui ont réussi à le faire tomber plus bas que terre, on ne parle plus d’un lituanien. On parle alors d’un suicidaire. D’un fou.

…ou d’un polonais, oui, certes.

Mais l’on peut remarquer que malgré cette crainte, il ne s’enfuira pas lorsqu’il s’agira de défendre toute autre personne que lui-même. Et l’on remarquera également qu’il n’est pas aussi « soumis » que l’on désire le croire. Disons juste qu’il a beaucoup de mal à sortir de sa coquille et l’exprimer. Son indépendance, il l’a simplement eue en essayant encore et encore, pas dans une soudaine grosse prise de conscience révolutionnaire.

Alors oui. Ses jambes tremblent, il dévient pâle et incertain et n'aura que le plus grand désir: s'enfuir, aussi loin que possible. Mais étrangement, il reste vissé au sol. Le NON qui aurait dû sortir de sa bouche n'est plus qu'un balbutiement paniqué.


♠♥ PHYSIQUE:

Qu’est-ce qui saute aux yeux dès que l’on voit le lituanien ? Peut-être à quel point son apparence est…somme toute, rassurante. Reposante pour les yeux. Le lituanien aura peut-être entendu parler de l’expression par le biais de son ami l’estonien, bien plus spécialisé dans le domaine que notre protagoniste, et bien plus à l’aise avec ce terme qui reste encore bien obscur pour les êtres dépourvus de la passion informatique. WYSIWYG. A première vue, on dirait le cri d’étranglement d’un polonais qui avale un palusczi de travers, mais non, cela signifie tout simplement, dans la langue de notre cher Arthur : What You See Is What You Get. Ce que vous voyez est ce que vous obtenez. On ne va pas s’attarder sur le sens profond de cette phrase dans le contexte des codes informatiques, parce que la joueuse nage en plein brouillard à ce sujet. Non, non, restons simplement avec cette image qui nous révèle ce qui saute aux yeux quand on jette un coup d’œil à l’apparence du lituanien.

Ce qui saute aux yeux à première vue, c’est qu’il n’a strictement rien à cacher. Ses bras crispés autour d’un dossier serré contre sa poitrine, un grand sourire quelque peu nerveux, un éclair d’inquiétude dans ses yeux verts…Même la manière dont il se tient bien droit, faisant face à son interlocuteur avec l’impression d’attendre le Jugement Dernier. Tout ce qui pourra transparaître dans son attitude ou son visage semble traduire directement un subtil dialogue intérieur. Comme OhmonDieunonzutilm’arepérétroptardpourmecacher. Ou alors, dans sa bonne humeur et son optimiste vaillant, une salutation sincère avec un sourire signalant qu’il n’a pas encore de motif pour stresser maladivement. En somme, non, Toris n’est pas réellement du genre à cacher ce qu’il est, et ce qu’il le veuille ou non…et de la même manière, son apparence n’est en rien arrangée afin de « paraître » quelque chose par rapport à ses interlocuteurs. Il…est, tout simplement. Au naturel.

Non…bon…pas complètement au naturel dans ce sens-là…hum. Bien alors attardons nous brièvement sur ce qui semble constituer un sujet de moindre importance chez lui : ses vêtements. Ah, les vêtements de Lituanie. Hum. Les vêtements du lituanien sont ceux que vous enfilez à la hâte un samedi après-midi de comatage afin de pointer votre nez dehors pour chercher une brique de lait en étant presque sûr que personne que vous connaissez ne sera là dans les 5 mètres qui vous séparent du supermarché afin de commenter sur le fait que vous avec pris le premier truc qui vous passait dans l’armoire, et que vous vous êtes coiffé avec un rateau. Bon. Dites vous que Toris fait ça…tout le temps. Un vêtement, ce n’est pas là pour faire joli selon lui. Pour plusieurs raisons. Un, le risque inévitable que le vêtement soit tâché/déchiré/passé à travers la moissoneuse-batteuse à cause de l’idée BRILLANTE d’un certain polonais. Toujours un risque hypothétique. Deux, le fait que notre lituanien travaille très dur et a tout simplement besoin de vêtements amples et confortables pour travailler, il ne peut pas faire le ménage en vêtements de gravure de mode. Trois…il ne veut vraiment…mais alors…vraiment pas se faire remarquer. Il aime rester discret, merci bien. Des tons bien sobres, histoire de bien fondre dans le décor et attirer le moins d’attention possible. Un Lituanie en jaune canari n’est certainement pas dans cet état douteux de par sa propre volonté (vous vous rendez déjà bien compte que dans la vie du lituanie, toutes les choses improbables qui peuvent lui arriver naissent généralemet à la même source. La source commençant par Genre et terminant par Totalement). Maintenant que nous avons analysé la banalité affligeante du vêtement lituanien, de quoi s’agit-il, concrètement ? Non, non, pas de haillons sanguinolents (quoique, si Russie est passé par là…) mais généralement d’un pantalon en toile simple, une chemise, et un tablier si il a besoin de dissimuler un cadavre d’éxécuter une tâche ménagère quelconque. Une montagne de vieux pulls qui grattent en hiver. Et bien évidemment, son vénéré uniforme pour les réunions officielles et autres, qu’il vénère notamment pour son vert foncé complètement insipide et peu tape-à-l’œil. Ah, si. Il n’y a qu’un seul moment où le lituanien fera preuve d’un effort surhumain afin de s’arranger comme il se doit, et c’est lors de ses tentatives d’attirer l’attention de la biélorusse. Tentatives pour le moins intéressantes. Il essayera tout, dans ces cas là, afin de paraître plus élégant, plus…distingué. Etre, en somme, tout ce qu’il n’est pas, mais afin de faire l’une des choses pour lesquelles il semble avoir été destiné dans la vie : plaire, faire de son mieux. La plupart du temps sans reconnaissance aucune.

Si la manière dont il le revêt reflète peu qui il est, son corps en soi est un miroir de ce qu’il a pu vivre. L’on dit pour le meilleur et pour le pire, mais cette petite formulation passe-partout peut-être réellement convenir au lituanien ? Parce que ce qui peut sembler pour le meilleur est parfois en réalité passé par le pire…et vice-versa. On ne croirait pas ainsi, à cause de son caractère relativement éffacé, mais cela est encore une indication de la puissance qu’il a accumulé durant son histoire de nation, puissance que l’on oublie devant ce que l’on prend pour sa ‘faiblesse’ de caractère. Ainsi, le lituanien est relativement grand et, comme pour compenser de manière tout à fait égale ce fait, relativement bien bâti. Tout en « relativité », oui. Une relativité tout à fait proportionnelle à la quantité de labeur qu’il a dû délivrer, à labourer les champs, à faire la guerre, oh, et…à nettoyer après les autres. Joli plan de carrière, non ? Gageons que ce dernier point lui aura duré plus longtemps que les deux précédents.

Oui, étrange paradoxe. Un pays qui a accumulé suffisamment de force afin de devenir un travailleur et un guerrier fort efficace, mais qui a fini comme le larbin d’autres nations. C’est pour cette raison, peut-être, que notre lituanien demeure « relatif ». Oh oui, grand certes…mais juste suffisamment pour ne pas être classé dans les tailles moyennes, et certainement pas assez grand pour être qualifié de colosse impressionnant. Peut-être, somme toute, qu’il faut avoir l’attitude d’une armoire à glace impressionnante pour le paraître et cela, Lituanie ne le possède certainement pas. Faisant plutôt partie des nations aimant se « réduire » elles-mêmes. Quand à sa corpulence, elle n’a pas réellement la prestance d’un beach boy qui entretient ses mécaniques tous les jours, non. Plutôt un corps légèrement usé et fatigué, solide sans être imposant. Un bon corps de larbin. Peut-être un restant de finesse dans ces traits secs et nerveux comme des coups de plume croqués à la va-vite afin de donner l’impression à certains qu’il est bon de profiter de lui comme il se doit. Un corps de valet, de chevalier servant, de soubrette.

Et quelques cicatrices du passé le long de son dos, témoins de cette période, dont il ne désire dévoiler l’existence à personne.

Une virilité certaine objectivement, mais peu accentuée par son visage, aux traits assez doux. Oh, loin de ressembler à une demoiselle, mais possédant cet aspect encore si…juvénile. Une courbe tout en rondeur pour ce visage, peut-être contrebalancées par une mâchoire un peu plus carrée et dessinée. Des traits qui, ni délicats ni rudes, possèdent une certaine harmonie d’ensemble dans leur finesse. L’harmonie d’un visage rapidement ébauché mais, malgré son léger anonymat, plaisant à contempler. Un teint clair mais parsemé des affres du vent et du soleil de la moisson. Oh non, le lituanien n’est point apte à comprendre le sens d’une pâleur aristocratique ou d’un bronzage seyant, très peu pour lui.

Non, rien de fort distinctif dans ce visage, si ce n’est dans ce qui l’encadre. Ah oui, ces longs cheveux qui retombent jusqu’au niveau du cou, d’un châtain clair, toujours quelques peu emmêlés, ébouriffés. Quoi de plus normal, me diriez-vous, pour quelqu’un qui ne prête pas beaucoup d’attention à son apparence et doit sans cesse courir de droite à gauche ? Pas réellement un carré, souvent rattachées en une queue de cheval dont dépassent toujours de larges mèches vers l’avant, c’est…à vrai dire, ni fait ni à faire, et l’on pourrait fort cruellement assimiler ce type de coiffure à une serpillère. Mais cette crinière là va au lituanien et lui donne, étrangement, une certaine attitude que des cheveux courts ne pourraient rappeler. Peut-être un souvenir lointain d’un guerrier à cheval dans le vent de la plaine. Quelque part, loin, entre les pages craquelées et poussiéreuses d’un livre d’Histoire.

Cette plaine d’un vert sombre et intense se retrouve dans son regard attentif, aux éclats d’inquiétude et de soulagement. Ils peuvent souvent ne pas vous regarder en face de gêne, être baissés en soumission affable ou en résignation lassée, être levés au ciel dans un dernier signe vain de désespoir face à ce que l’on a placé sur ses épaules. Mais si vous croisez ce regard-là et voyez au-delà des sentiments passagers qui miroitent à sa surface comme un éternel jeu de reflets dans les profondeurs d’une rivière sous un ciel d’hiver, vous verrez quelque chose qui est resté le long des années, comme un souvenir précieusement conservé que personne ne lui a arraché. L’âme d’un homme droit. D’un valet fidèle aux volontés des autres, certes, mais fidèle avant tout à ses propres valeurs.

Tout simplement. Tout naturellement. Tout banalement, peut-être.
Mais cette seule vérité inflexible semble être la raison qui pousse cette silhouette discrète et ce visage au sourire nerveux à avancer de jour en jour.

♠♥ HISTOIRE:


C’est l’histoire d’une nation qui est née pour combattre. Quoi de plus normal, me direz-vous ? C’est ainsi que les nations se créent après tout. Le phénomène ‘je viens paisiblement planter mon drapeau sur un lopin de terre et je déclare mon indépendance en créant un joli drapeau bariolé’ est un concept pour le moins adorable, quoique bien peu répandu. Voire, tout à fait inexistant. Parce que l’indépendance ne se crée pas sans mal. Les nations ne se bâtissent pas sans peine. Non sans combats, révoltes, insurrections ratées, soumissions désespérées histoire de survivre, se dire que les choses vont s’arranger. Certaines n’ont pas eu de mal à instaurer leur suprématie. Certaines ont dû lutter jusqu’à voire leur propre existence leur filer entre les doigts. Mais en ces premiers jours de la Lituanie, on n’en est pas à des réflexions de la sorte. Réflexions anxieuses et follement déprimantes que le pauvre territoire aurait le temps d’étaler, entre son astiquage de l’argenterie russe et son frottage des vêtements polonais, bien plus tard.
A ce moment précis, le jeune bout de territoire sous l’emprise de la tribu des Lituaniens n’avait qu’une pensée en tête. Exister, c’est combattre. S’étendre le plus possible, ou s’éteindre. Et tout cela commence avec un nom. Ainsi, oui, bien que la tribu en elle-même ait existé auparavant, perdue au milieu des myriades de tribus baltes et slaves qui envahissent à ce moment là ces lopins de terre de notre future nation, nous allons commencer avec une date bien précise. Celle du 14 février 1009. Date qui ne laissera pas de marbre tous les amateurs de romantisme estampillé de boîtes de chocolat en promotion, mais qui ne laissa certainement pas de marbre non plus les chroniqueurs de la principauté de Kiev, qui, de 1038 à 1246, combattent contre deux de ces charmantes tribus « barbares », les Sudoviens et les Lituaniens, qui se sont unies en une seule nation.
Ainsi est né le Grand-duché de Lituanie. Et le petit avait déjà du pain sur la planche. Le regard droit et déterminé, en énonçant avec force du bout de la lame d’une épée.
« Nous résisterons aux menaces de Prusse et Livonie. Les Ordres chevaliers ne nous convertiront jamais… !»
« N-non, Prusse… ! On résistera au christianisme coûte que coûte ! »
« KESESESESE on verra ça ouais ! »
« …T-tu peux arrêter de faire ce bruit vraiment étrange… ?! »
Oui, Lituanie était païen, et bien fier de l’être. Et ce n’étaient pas une bande de croisés germaniques qui allaient le nier, étant donné le sérieux avec lequel le duché se défendait. Et se faisait connaître, oh oui. Les raids lituaniens, croyez-le ou non, ne passaient pas inaperçu. N’est-ce pas, principautés de Polotsk, Novgorod et Pskov ? Oh, pas qu’il était violent invariablement. Il laissait le choix. L’alliance, avec Polotsk, ou la guerre. L’élargissement de l’aire slave russe, sa première priorité après ces enquiquineurs de Chevaliers.
1236. Les tribus baltes repoussent les chevaliers Porte-Glaive (très original, en effet, pour des chevaliers), situés en Lettonie. On les intègre illico presto dans l’ordre Teutonique. Sauf que, à partir de 1241…
« Hé… ?! Ils n’arrêtent pas de mener des raids chez nous !»
Le duc de Lituanie, Mindaugas, finit par signer un accord avec l’Ordre Teutonique parce que bon, tous ces raids, merci, ça commence à bien faire, un peu de tranquillité que diable ! Ah, mais à propos de diable…justement, il n’en est plus question ! parce que ce cher Mindaugas obtient un titre. Oui, roi, voyez-vous cela. Gracieuseté du pape. Et de ce fait, chrétien. Gasp.
« Merci Vatican… »
« De rien, collègue. Bonne chance pour imposer le christianisme dans un pays aussi pai— ah, c’était quoi ce cri ? »
Métaphoriquement, c’est le cri de rage étranglé d’une population qui refuse une tyrannie chrétienne. Et littéralement ?
« M-mon roi ! »
….Oui, littéralement, un roi qui meurt assassiné. Et on en revient aux grands ducs !
Le prochain grand duc, Gediminas, est un petit original, cherchant le soutient du pape pour… ?
« Mon grand-duc veut se faire reconnaître en tant que roi ! Veuillez l’aider à le devenir !»
« Ah, il veut devenir une figure de pouvoir dont la place sur le trône est due à un droit de règne divin ? Facile, ça ne devrait pas prendre trop de-- »
« A—ah…mais non…en fait…il…voudrait le faire sans se convertir au christianisme… »
« …….Et vous n’avez pas l’impression que quelque chose cloche un peu, sinon ?»
« Hm ? »
Bon. Oui, en effet, Lituanie y tient, à son rôle de misérable païen. Et afin de se consoler de cette défaite de titre, on se lance dans de grandes expansions territoriales, en occupant…
« Biélorussie… » Le chevalier lui tendait la main, un sourire hésitant aux lèvres. « Toi et…une partie d’Ukraine sont à moi à présent. »
Le regard assassin que lui lança le territoire aux cheveux d’argents fit à jamais chavirer son cœur.
Oui, Lituanie avait déjà, très tôt, ce genre de pulsions masochistes.
1345. A ce moment là, si nous étions dans un film de succès story dans lequel Lituanie avait le rôle de chanteur rap ayant débuté gamin des rues, il serait en train de siroter un cocktail sur un transat près de la plage entourée de belles demois—Ahem. Tout cela pour dire que Lituanie était tout au sommet de son succès et tout allait très bien pour lui. Même si il n’avait pas pour autant le temps de se détendre. Il avait pour but, quelque chose de bien précis. Posséder entièrement Russie.
Bip. Fatal Error. Je sais.
Mais quoiqu’il en soit, notre cher lituanien, mine de rien, semble se hisser au niveau de ce attentes. Il a quand même la Biélorussie, l’Ukraine, et la plupart de la Russie actuelle sous sa botte.
« Sous ta botte hein ? Comment oses-tu salir grand frère avec tes grosses bottes ? Je vais te crever les— »
« Ahh…je…ça…ça fait mal ! BOUHOHOU » *Boing* (« Boing ? »)
« Sous ta botte…da… ? »
« N-non ! C’est…juste…juste une expression ! Vraiment ! »
« Mange ça comme expression ! KESESESESE »
« ……Encore lui ?! »
Eh oui, encore lui, à croire que Prusse avait décelé le potentiel traumatisable existant en Lituanie avant Russie. Bouh Russie, tu t’es fait devancer ! Hum. 1377. Et le grand-duché est dans cette situation peu enviable.
« …En…en train de me faire piller par les Chevaliers teutoniques?! »
Oui en gros…c’est la honte, genre, totale, quoi.
…Pologne, arrête de rajouter des mots au hasard dans mes notes déjà suffisamment en bazar comme ça.
« Genre, mais pff trop a-bu-sé quoii ! T’as déjà écrit plein de lignes genre totalement inutiles mais on en arrive enfin, super trop heureusement, à la partie top importante ! »
……..
Certes.
Un épisode marquant de la vie de cette nation, et qui le poursuivra tout autant en bien qu’en mal.
Le Lituanien tira nerveusement sur ses vêtements, se réarrangeant un peu afin de faire bonne impression. Après tout, ce n’était pas tous les jours que l’on était…marié à un autre pays. Parce que malgré tout ce qui lui venait en tête, cela devait sûrement être vu de cette manière…
1385. Union de Krewo.
Il soupira nerveusement, triturant la croix catholique à son cou. Depuis que son grand-duc Jogaila, avait décidé de se faire convertir sans se faire assassiner dans la seconde qui suivait. Non, c’était vraiment beaucoup à gérer en même temps. On croirait que ce serait le contraire. Après tout, non, vraiment, tu avais une foulitude de dieux différents, tu te retrouves avec un seul. Avec un nom très facile à retenir. Juste « Dieu », en fait. Le brun réprima un soupir. Pas que tout cela était réellement une question de...croyance, pensa-t-il en entendant la porte qui s’ouvrait. Tout cela pour plaire à…
…A la petite chose blonde qui se cachait derrière la reine de Pologne, Hedwige.
(Le premier qui mentionne le hibou d’un certain sorcier ne fera qu’un avec Russie).
« ….Ben…j’suis…Pologne, quoi. » Il regarda d’un air farouche et méfiant le lituanien, qui souriait nerveusement en se disant qu’il devrait prendre garde à ne pas trop froisser les sentiments timides et délicats de la nation devant lui.
Quelques mois plus tard.
« Genre, Liet, elle est où ma nourriture ?! Et mon poney ?! T’es genre complètement insensible à mes désirs genre, les plus raisonnables quoooi ! »
« M-mais Pologne…t..tu es assis sur moi, je ne peux pas b-bouger et puis…je viens de me froisser un muscle je crois… »
Et ainsi commença un mariage des plus mal assortis. Ou alors des mieux arrangés si l’on considérait au contraire que Lituanie était parfaitement adapté pour…s’effacer complètement et fondre devant la moindre demande de Pologne.
Hum. Et ainsi Jogaila en se convertissant devint Ladislas II Jagellon de Pologne (parce qu’une vie avec un seul nom bizarre n’est pas assez satisfaisante) et commença la dynastie deeeees Jagellon-on-les-applaudit-bien fort.
Et de ce fait…
« On est genre, le plus grand pays d’Europe ! Trop cool ! »
« C’est à peu près le seul truc ‘cool’ sur nous…et en plus ce mot est anachronique »
« Waaah mais genre mais trop trop néganitif quoi ! »
« Pologne…on n’a pas d’unité nationale, ni religieuse…et c’est ‘négatif’… »
« J’suis trop pas d’accord ! »
Eh oui. Lituanien encore à moitié païen d’un côté et Pologne catholique de l’autre, il faut dire que niveau « unité nationale », on fait bien mieux…

En 1392, Jagellon a un accès de sympathie et passe carrément un pays à son cousin Vytautas. Oui, ce pays est Lituanie. Et de ce fait, frâce à l’Union de Vilnius et Radom, la Lituanie se voit accorder…plus d’autonomie ! Miracle.
A peine ce pas franchi que notre joyeux (hum…) royaume de Pologne-Lituanie a un autre problème, commençant par « Ke» et terminant avec « sesesesese ». Pas que tous les membres de l’Ordre Teutonique ont l’habitude de ricaner stupidement avant le combat, mais Prusse, certainement. Embarqués dans une belle guerre contre l’Ordre Teutonique de 1409 à 1411, notamment la fameuse Bataille de Tannenberg. Belle guerre que le Prusse perdit de manière totalement trop pas awesome.
Et on a encore droit à une Union sympathique avec un nom imprononcable ! (Comme beaucoup de noms en Europe de l’Est pour de pauvres français pas doués des langues, certes). Donc (comment ça, aucun lien logique ?), nous obtenons l'Union de Horodło, donnant plus d’autonomie à Lituanie! C’est beau…enfin, c’est surtout inutile puisque Lituanie se fait de toute manière progressivement acculturer… Puis un autre petit traité bien sympathique (ça fait passer le temps lors de ces longues soirées d’hiver), celui de Melno, entre l’Ordre Teutonique et l’union de Pologne-Lituanie, définit une frontière entre les deux états…
1454…
« Quooooooi ? L’awesome moi est bien trop classe pour être incorporé à quelqu’un d’autre !! »
« Waaah mais genre mais l’autre quoiii ! J’y peut rien si y’a eu des soulèvements en Prusse contre l’Ordre Tecktonique, là ! »
« …T..Teutonique, Pologne… »
« …Ouais bah c’est totalement pareil ! Hein que c’est à la demande de son peuple qu’on l’a totalement incorporé, Liet ? »
« M’en fous ! »
« ………. »
En 1454, donc, Lituanie fit une dépression nerveuse. Hm, ah non. La guerre de Treize ans commence ! Et la Pologne en sortira victorieuse ! Et Lituanie épuisé ! Et pourquoi on a oublié de parler de Lituanie dans tout ça d’ailleurs ?! Ha ben oui voyez-vous, il y en a vraiment que pour Pologne la-dedans…Même dans « Histoire de la Lituanie », on a en fait surtout « Histoire de la Pologne. » Manifeste-toi un peu Lituanie !

Ah tiens, si, quelque chose bouge, en 1569. Car les deux pays deviennent unis à travers une NOUVELLE union, celle de Lublin, réunissant les deux couronnes MAIS permettant à Pologne et Lituanie de conserver leurs deux armées, lois et administrations respectives.
…En théorie. Genre.
Selon la subtilité d’une chère encyclopédie vulgarisant dont je ne mentionnerai point le nom, « Les Polonais dominent la république, en raison de leur prépondérance quantitative ». On voit tout de suite le genre de harcèlement auquel était soumis le pauvre lituanien…
Bien. Nous en sommes à la première moitié du XVIIème siècle et….ceci est, chère République des Deux Nations… ?
« Genre, ceci est totalement notre âge d’or quoi. »
« La…la manière dont tu le dis…enlève un peu l’impact. »
Eh oui, à ce moment là nos deux compères étaient à même de mener la guerre contre autant d’illustres et effrayantes nations que la Suède, l’Empire Ottoman et…eh oui, encore notre cher ami du grand nord au tuyau (quoique le tuyau au XVIIème siècle est un élément anachronique…enfin vous me direz, au point où j’en suis dans cette ‘simplification’ historique…). Tout de même ! Ils arrivèrent à occuper Moscou…du…
« Du 27 septembre 1610 au 4 novembre 1612 ! Genre totalement top, quoi ! »
« …C-c’est…vraiment compté au jour le jour avant qu’ils n’arrivent à nous chasser…^^’’ »
Puis, la république, de 1619 à 1629, atteint sa superficie maximale après une consommation particulièrement excessive de palusczi. Et ensuite, comme ça, parce qu’à force on s’ennuyait, une petite guerre polono-turque de 1620 à 1621 ! Ainsi qu’une trêve dans les combats avec Suède grâce au traité d’Altmark, parce qu’on lui donne très gentiment une partie de la Livonie. Un petit mot, Suède ?
« …‘su’s c’tent. »
« Aaah b-bien ! L-laissez nous tranquilles maintenaaant ! »
Oh, il aimerait bien faire de la République des Deux Nations son état vassale en échange de les avoir défendus face à Russie dans la Première Guerre du Nord en 1655 mais bizarrement, les deux ne sont pas trop d’accord..et en 1657, Suède doit quitter le territoire.
Un mot, Suède-- ?
« …p’s c’tent. »
« Aaaaaahhhh-- »
S’ensuit beaucoup de très longues guerres, comme celle confrontant la république aux forces ottomanes. Ou : les chrétiens contre les islamiques, une autre manière de voir l’échange. Et la république gagne pour cela un trèèès beau titre : rempart du christianisme ! Ou Antemurale Christianitatis ! N’est-ce pas la grande classe ? Presque autant que le traité de « paix éternelle » entre la Pologne et la Russie en 1686. Oui. Paix éternelle. On rit un bon coup.
En attendant, nous sommes en 1697 et Pologne et Lituanie semblent être de grands fans du concept « inscrivons-nous aux dernières guerres les plus top tendances », puisqu’ils se joignent à la Grande Guerre du Nord (non mais quelle nom classe, qui ne voudrait PAS participer ?) de 1700 à 1721, opposant la Suède et la Russie.
1733.
« Genre, tellement barbant c’te guerre de succession… »
« T-tellement dangereux, oui… ! Auguste III est soutenu par l’Autriche et la Russie, et Stanislas 1er est soutenu par la France et la Suède ! »
« Okay donc d’un côté un snob et un psychopathe, et de l’autre un pervers et une armoire à glace… »
« R-réagis, Pologne ! On s’affaiblit et si ça continue… ! »
« …Coucou <3 »
« ………..Haha. Bonjour Russie… »
En effet, Russie choisit entre temps de s’installer et de profiter de l’affaiblissement contant de la république. Puis, la guerre se termina avec le traité de Vienne et ce fut Auguste III qui accéda au trône. Donnant le terrain libre à Autriche, Russie et…Prusse, qui a encore une dent contre Pologne visiblement, de commencer un petit partage du territoire entre amis.
Russie, Prusse et Autriche s’ennuient encore et n’ont manifestement pas suffisamment de pouvoir à leur goût. Du moins on ne voit pas d’autre explication raisonnable pour justifier le fait qu’ils aient repassé à l’attaque…n’est-ce pas…Car une deuxième partition de la Pologne a lieu en 1793.
« Ca suffit… » Le lituanien serra les poings, le regard désespéré en voyant son compagnon diminuer moralement et phyisuqmeent de jour en jour. « Si ça continue ils vont… ! »
« …vous annexer complètement ? Da. »
Troisième partage de la Pologne, 1795. Et Lituanie sentit une ombre derrière lui qui deviendrait bientôt son quotidien.
« Dis au rrevoir bien sagement, Lituanie. »
« …N-non…arrêtez… ! Pologne ! Fais quelque chose ! »
1815. Le titre de grand-duc de Lituanie est officiellement attribué au tsar lors du Congrès de Vienne. Si on traduit, ça donne :
1815. Lituanie est officiellement mal barré.

« Je…j’en ai assez ! » lâcha le lituanien à bout de nerfs. Est-ce qu’il allait laisser ses derniers élans de volonté se faire pomper par le russe, non ? « C’est l’insurrection de Vilnius ! » déclara-t-il victorieux, ses yeux brillant de colère combative, pour cacher son anxiété. Cela dura un an, de 1830 à 1831.
« Hm…Vraiment, Lituanie »…Le russe sourit, le regard brillant d’une rage sauvage. «…Tu es plus divertissant que je ne croyais… »
Répresson russe. Il comptait entre les coups et autres sussuremments sadiques. Déportations en Sibérie. Confisquation de terres. Un, Deux. Alphabet latin remplacé par l’alphabet cyrillique dans les écoles en 1864…
« …je n’en peux plus… ! »
Deuxième insurrection, déjà ? Ah ben. C’est que ça a les nerfs fragiles, ce lituanien. Surtout quand on supprime sa langue dans les écoles. Donc en 1905, Russie est trèèèès gentil et concède à ce qu’on enseigne de nouveau la langue du pays dans ledit pays. Mais quelle bonté, mes amis !
Et puis, en 1915, envers et contre toute attente, une ultime tentative…réussit ! Et crée la République de Lituanie ! Bravo… !
…Sauf que Lituanie bénéficie d’un sens du timing extrêmement malchanceux.
Première Guerre Mondiale.
« Tu es à moi, à présent. Inutile de résister. »
Pas de lueur sadique dans le regard, pas de sourire. Ah non, l’allemand était encore d’un autre genre. Et alors qu’il se faisait envahir par les troupes du blond au regard de glace en 1915, Lituanie se demandait quand tout cela allait finir. Etrange. Un sourire fatigué éclaira ses traits.
« Avant je me battais juste pour posséder les autres. Maintenant…c’est juste pour continuer à être libre. » A peine un murmure amer, avant de relever la tête d’un air nerveusement résolu face à l’allemand. 1918.
« …Je…Je proclame mon indépendance ! Je suis une république ! »
Avant que l’armée Rouge ne vienne gentiment l’envahir fin décembre 1918. AVANT QUE les russes ne soient chassés, eux, du territoire lituanien !
Et on reprend un peu son souffle…

Août 1919.
« Presque…j’y étais presque de nouveau…Lituanie. » Le russe sourit avant de se tourner et partir avec le restant des troupes lituaniennes. « A bientôt… »
Lituanie fronça les sourcils, pâlissant un peu. Si cela n’avait pas été pour le traité de Versailles qui lui avait donné son indépendance en congédiant l’Union Soviétique, il savait bien que tout serait redevenu comme avant.
…Non. « Comme avant » était comme il était censé rester. Avant Russie. Et avant…
« Hé genre, Liet ! Maintenant qu’on a genre, fini avec c’t’histoire de guerre mondiale ! T’as des territoires qui sont genre totalement à moi donc je vais juuuste aller me servir chez t—«
« Non.»
Le polonais se figea.
« …comment ça, non ? »…. « Genre. »
Le lituanien le savait, du regard muet de surprise du polonais (pour une fois qu’il était muet), qu’il ne s’y attendait pas. Le lituanien non plus, d’ailleurs, n’avait point l’habitude de dire « NON » à Pologne. Mais trop, c’était trop.
« J…j’en…j’ai pas le dr-droit d’avoir un peu la paix…non… ? Je viens d’être…indépendant et…»
Le regard blessé que lui jeta le polonais en gonflant les joues tout rouge fit comprendre au lituanien que ses faibles défenses n’allaient rien changer. Et ainsi commença la guerre polono-lituanienne en 1920. Tant et si bien qu’en 1922…
« Hé bah moi j’capture ta capitale si c’est comme ça ! »
« A-aaahhh ! Non, pas Vilnius ! »
Scène censurée, merci de votre compréhension.
Mais c’est que le polonais s’accrocha fermement à son petit bout de Lituanie et allait le garder…comment… ? Jusqu’à la fin de la guerre polono-lituanienne ! Oh que non, pardi…jusqu’en 1939 ! Parce qu’un Lituanie excédé et épuisé finit par le laisser l’avoir…
« Tu es vraiment pourri gâté, Pologne… »
Mais Lituanie était, envers et contre à peu près tout ses voisins, à présent une nation à part entière, et subit une des petites gentillesses du début du XXème siècle, oui, espèce de mode courante, il semblait, à cette période là, pour être dans le vent…1926.
« Ha…ha…ha… » Lituanie lâcha un léger rire nerveux, se tordant légèrement les mains. « Smetona a sans doute eu une…excellente raison pour revenir au pouvoir et devenir dictateur…oui… » Fixant le sol avec une lassitude ternissant le vert des vallées dans son regard. « …On en a besoin vu ce qui nous entoure… » Il avait froid. Très froid. C’est que ce vent froid soufflait sur toute l’Europe. Et il fallait s’endurcir contre la houlée ou se faire emporter comme les feuilles mortes. S’adapter pour survivre. Et n’était-il pas de nouveau une nation tenant seule sur ses deux pattes ?
Se tenant seule entre l’Allemagne et l’Union Soviétique et…
Non. Pas la Pologne. Il ne devait plus avoir affaire à Pologne...
Août 1939.
« Tout a changé. »
Le lituanien regarda avec des yeux vitreux le papier entre ses mains. Regardant les mots comme si leur sens lui échappait. « Pacte Molotov-Ribbentrop ». Comme si il pouvait oublier ce que cela signifiait.
« Allemagne est si gentil~ Tu étais attribué à sa sphère d’influence mais… » Un sourire angélique dans la voix de son interlocuteur, qu’il pouvait entendre, sans voir. N’osant pas relever la tête. Pourquoi ? Pourquoi ? Ils n’avaient pas…pas le droit ?
Haha. Depuis quand le droit comptait-il… ?
« …mais il t’as offert à moi… »
Non. Malgré la multiplication des papiers diplomatiques, c’était encore comme il y a des siècles. C’était la même barbarie. Les plus forts et les plus faibles. Il avait été le plus fort. Et maintenant… ?
« …On va bien s’amuser…da… ? »
Et maintenant la roue a tourné.
Le russe laissa échapper un léger rire satisfait et le lituanien frissonna. Fronça les sourcils et essaya de rassembler tout son ancien panache. Panache qui avait déjà disparu il y a…ah…combien de temps, déjà ?
Oh, cela ne disparaissait pas d’un coup. L’amour-propre s’effritait doucement de jour en jour, sans faire mal, à coup de concessions et de compromis, d’indulgences paresseuses. D’envie de plaire. De ne pas être égoïste. On commençait avec le guerrier redoutable d’Europe de l’Est.
On finissait avec la nation frêle qui frissonnait en sentant un souffle russe dans son dos.
« Je suis…je suis indépendant, Russie. »
« …Ah, da…pour l’instant…Mh~ Je suis au courant. C’est ce qui rend la chose encore plus…amusante, non ? » Un grand sourire, faisant craquer doucement quelques articulations. « Combien de temps vas-tu tenir? »
Ils appellent cela la pression diplomatique.
« Toujours à résister, fhh…Je vais épicer les choses un peu, da… ? Comme… » Le russe fit mine de réfléchir d’un air enchanté qui envoyait des frissons dans le dos du lituanien. « Un ultimatum ! »
Juin 1940. Le jour de l’échéance.
« J’accepte. »
Sa voix n’avait même plus la force de dire le mot avec nervsosité. Juste avec une résolution épuisée et terne. Résister avait été ridicule en soi, oui…même en arriver à cet ultimatum qu’il venait d’accepter. Et encore ces yeux d’un violet pâle n’étaient pas satisfaits, demandant les mots exacts.
« Je perds mon indépendance… »
On peut du moins dire que le russe ne perdit pas son temps. Du 13 au 14 juin 1941, 35 000 lituaniens sont déportés en Sibérie.
Mais l’allemand non plus, ne perd pas son temps. Et, le 22 juin 1941, en envahissant l’Union soviétique fut confronté à…l’enthousiasme lituanien.
« Bienvenue… ! »
« …. » L’allemand dévisagea le lituanien avec dureté. « Il n’y en a pas beaucoup qui diraient ça. »
« Mais… » Lituanie le regarda avec un grand sourire nerveux, des yeux presque désespérés. « …vous êtes comme…un libérateur pour mon peuple ! » Presque des larmes aux yeux. Il pourra être plus autonome, oui. C’est vraiment ce qu’il pensait. L’allemand esquissa un sourire mauvais et laissa faire l’insurrection qui s’ensuivit.
« Je déclare mon indépendance… ! »
On doit reconnaître une certaine résilience. Avant que son gouvernement provisoire ne démissionne et qu’Allemagne l’annexe comme prévu en août 1941.
Le lituanien contempla le sol. Le voyait devenir un vide immense, infini, s’étendant dans les ténèbres. Comptant les secondes agonisantes. Les chiffres étaient toujours ce qui soulageaient le plus, plutôt que de penser. Penser ne faisait qu’accentuer la douleur.
Il ne connaîtrait pas encore les chiffres.
Le taux de massacre des juifs de Lituanie. A 97%. Un des plus élevés d’Europe. Y avait-il des « jaloux » dans la salle ?
Ha. Ha. Ha.
Perte de 30% de la population. Ses mains qui semblaient maigrir et devenir plus frêles de jour en jour. Il préférait se concentrer uniquement sur les mains. Le danger aurait été encore de se fixer dans un miroir et voir l’étendue de son état de ruine. Il ne préférait pas regarder en face le polonais.
Il aurait à peine remarqué le changement de tortionnaire si cela n’avait pas été pour le retour des « goûts » particuliers du russe. Se focaliser sur des chiffres, de simples chiffres.
La date, 1945. Nombre de personnes déportées de Lituanie, 120 000.
Une longue période de noir. Ou de blanc de neige, peut-être. Au moins il y avait les autres. Oui, on appelait cela une « famille ». L’estonien, le letton, et puis…Pologne. Toujours le même, enfin…à peu près. Comme tout le monde. Ce genre de traitement ne laissait personne comme avant. Il y avait toujours le « à peu près ».
Et puis…
« Je déclare mon indépendance… »
Le regard lassé mais résolu, comptait doucement sur ses doigts le nombre de fois où il avait prononcé cette phrase, sans aucun succès. 11 mars 1990. Et après des années, étrangement, c’était devenu encore un automatisme ancré en lui. il fallit esquisser un sourire. Etrange, oui, que le meilleur chien de Russie soit en réalité la première des républiques socialistes à déclarer son indépendance…
« …Fufufu~Bien essayé. Dans ce cas…je commence mon blocus <3»
Les forces militaires soviétiques s’emparèrent des bâtiments de Vilnius mais…se confrontèrent à un nouveau phénomène.
« Depuis quand est-ce que ton peuple résiste ? » siffla légèrement le russe, les yeux plissés en s’avançant vers lui, et le lituanien put s’apercevoir avec un mélange absurde de peur et de satisfaction que le sourire avait disparu.
« …D…depuis qu’on a une chance d’obtenir ce qu’on veut… ! » répliqua-t-il avec force, serrant les poings. Résistance non armée de la population. Non, il ne ferait pas qu’encaisser les coups cette fois. Il tiendrait autant qu’il devrait tenir afin d’être enfin…
…pouvait-il même encore prononcer le mot ?
« Tu ne peux pas m’échapper…Tu es à moi… ! »
Ces mots qui les enchaînaient, autant des mots de possession que de liberté.
6 septembre 1991.
Il releva la tête, et avait l’impression d’être ébloui alors que cette grand ombre, cette silhouette colossale ne planait plus sur lui. elle savait bien, cette ombre, qu’il n’y avait pas d’autre choix que de la reconnaître.
Cette sublime, chérie, laminée indépendance.
Il le voyait partir au loin, avec le même sourire enfantin, la même douceur effrayante. Et il revoyait soudainement la nation qu’il avait conquis il y a des siècles, seule, sans attaches. Vulnérable. Avait presque envie d’être triste.
« On dirrait que c’est vraiment au revoir cette fois, da… ? »
« ….Au revoir, Russie… »
Mais il y avait eu trop de sang, de tensions, de dépendances et de menaces.
Pour la première fois depuis longtemps, il pouvait simplement prononcer le mot.
« Libre… »
Comme un nouveau souffle.
Le 29 mars 2004. Lituanie tripota un peu anxieusement le papier entre ses mains, comme si il n’osait pas encore tout à fait à le croire. Comme si la morsure des précédentes humiliations et défaites avait été trop fortes afin de permettre à un accomplissement de laisser un grand sourire confiant apparaître sur ce visage dont les traits tirés laissèrent place pour une fois au calme. Mais figurez-vous que non, il est bien apparu, ce sourire. Parce que ne pas célébrer cet évènement comme il se devait, c’était comme si il niait tout le parcours de travailleur qu’il s’était entrepris de faire depuis son indépendance. Non, ce serait même nier son indépendance même. Et nier toutes ces victoires militaires d’un âge médiéval lointain. Il ferma les yeux et sourit un peu, en franchissant les portes de l’OTAN. Ce n’était pas un retour à la gloire. C’était une reconnaissance calme de sa place dans le monde. Place calme, discrète, mais bien réelle.
1er mai 2004.
Entrée dans l’Union Européenne.
« Genre… »
Il sentit quelque chose tirer sur sa manche.
« Genre j’tai gardé une place à côté de moi dans la salle parce que genre…sinon t’aurais totalement été ennuyé si j’avais pas été là. Genre. »
Le lituanien resta interdit un moment, puis sourit doucement. Depuis combien de temps est-ce qu’ils s’étaient évités de la sorte… ?
« Merci, Pologne… »
Le polonais fit une légère moue, tournant un peu la tête.
« …Ah et pis après on pourra faire du shopping et je te monterai cette petite jupe genre trop choupi et puis tu m’achèteras une glace et puis et puis-- »
« ……… »
C’était l’histoire d’une nation qui a beaucoup combattu et qui continue son simple et honnête chemin sur la route du monde.



♠♥ TEST RP:

♠♥ AIME: Jouer aux échecs est un de ses passe-temps préférés, bien qu'il s'avère difficile de trouver un partenaire qui ne torde pas 'genre totalement' les règles...Bien qu'appréciant les combats d'épée, il a à présent peu l’occasion de s'y exercer. Autrement...? Au quotidien, cela lui arrive peu, mais il apprécie le calme et les promenades dans la nature, éventuellement une soirée tranquille au coin du feu. Oui eh bien quoi, il a bien le droit d'être un papy dans l'âme avec ce qui lui arrive! Et puis, niveau personnages? Il aime bien sûr Etats-Unis, Estonie et Lettonie ses deux chers confrères d'infortune et...arrive invraisemblablement à porter en son coeur certaines personnes pour des raisons moins...évidentes. Comme le russe...du moins lorsqu'il est de bonne humeur et pas propice à le malmener. Il aime avec une adoration virant le suicidaire Biélorussie. Non, vraiment. C'est un amour dangereux.

Et puis, oui, établi de fait dans cette liste comme une évidence tout aussi absurde qu'absolue, Pologne.

♠♥ N'AIME PAS: Lituanie semble tout à fait incapable d'aimer beaucoup de monde, disons plutôt qu'il existe plusieurs personnes dont il n'aime pas la présence avec lui dans une pièce fermée à double tour. Comme, par exemple, Prusse, Allemagne...et, surtout, Russie. Éviter de se faire maltraiter par le russe semble entrer dans ses devoirs à plein temps. Et puis...? Pologne. Pour des raisons peut-être plus évidentes que sa présence dans la partie "Aime", certes, vu la capacité du blondinet à le harceler sans fin.


♠♥ AVATAR: Fan-art Hetalia de Lituanie (je ne connais pas le nom de l'artiste^^')

♠♥ AVOIR UN GRAND FRERE?: [ ]OUI [ ]NON

♠♥ TEINTE SOUHAITÉE:

♠♥ ET AUTRES: Veuillez m'excuser pour le retaaaard x_x Je vais tenter de finir cela au plus viiite


Dernière édition par Lituanie le Jeu 3 Nov - 14:10, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juil - 12:32

    Hooooooo un Lituanie !
    Je te souhaite la bienvenue et bon courage pour la suite.
    *lui offre des sardines :3*
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juil - 15:10

Bienvenu parmi nous, petit lituanien^^.

Lankou
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J'vous laisse faire ce que vous voulez 8D
Angleterre


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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juil - 16:08

Hoo trop cool ! Un Lituanie \o/
Bienvenuuuue ! Et bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juil - 17:16

Bienvenue mon cherrr Torrrrris. 8D
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juil - 18:41

bienvenue
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juil - 19:06

Bienvenue Toriiiiis~ >8D
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeJeu 28 Juil - 21:37

Grouuuuu ♥️ Bienvenue, bienvenuuue. Et bon courage pour ta fiche :DD

*lui balance un phoque C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] 4095439424 *
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeVen 29 Juil - 1:23

Ah, la Lituanie... y'a eu des croisades là bas, nan ? Ouais les Croisades Baltes... que d'souveniiiirs *sort*

Bienvenue :3
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeVen 29 Juil - 21:15

Citation :
A première vue, on dirait le cri d’étranglement d’un polonais qui avale un palusczi de travers[...]"

Omg, je t'aime déjà.
Bienvenue ! ^^
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeVen 5 Aoû - 18:00

*se jette dessus en hurlant de joie et...Oups, mauvais forum : D/BUS/*

Bienvenuuuuue ♥
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeSam 6 Aoû - 9:55

Un Lituanie =D Bienvenuuuuuuuuue
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeSam 13 Aoû - 0:11

Eli > Liebliing....oh, un aristo s'est trompé de forum xD

*meurt écrasé sous les bienvenue et autres roulements du r de Torrriiis louches 8D*

Merci <3

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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeJeu 22 Sep - 16:47

Lituanie a écrit:
Bouh Russie, tu t’es fait devancer !

Je conteste. C'est moi qui ai soufflé l'idée à Prusse. 8D

Lituanie a écrit:
Mais quelle bonté, mes amis !

Je sais, je sais ~

EDWIIIIIIIIGE /sbaff/

Je suis définitivement fan. Become one with Russia! ♥
J'te laisserai même laver mes chaussettes. 8D
kol kol kol
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeJeu 22 Sep - 17:11

PAS EDWIIGE! DEVIENS UN AVEC--euh...toi-même. *ne veut même pas imaginer...*


Huhuhu. Merciiii. 8D *on voit donc que je prends juste quelques mois à pondre des bêtises inimaginables...*
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeJeu 22 Sep - 17:14

T'as bouffé un Joker, c'tout.

*genre*
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeJeu 22 Sep - 17:17

........Tout s'explique. o_o

*pan*
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitimeLun 30 Jan - 19:11

Je t'interdis de battre mon record du plus gros délai de finissage de fiche, t'entends ??
J'SUIS TOTAL ON ZE TOP DU TOP !
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MessageSujet: Re: C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours]   C-comment ça, "va faire le ménage"? x_x [en cours] Icon_minitime

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