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 [ 1763] Traité de Paris

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[ 1763] Traité de Paris Vide
MessageSujet: [ 1763] Traité de Paris   [ 1763] Traité de Paris Icon_minitimeMar 22 Nov - 18:59

Versailles, 1763, dans un des nombreux somptueux salons du palais royal français, palais qui avait inspiré par son architecture la plupart des pays de l’Europe centrale, une des plus vielles nations européennes exultait, incapable de garder son calme. Les nouvelles d'outre Atlantique étaient arrivées jusqu'aux oreilles d'un certain français, lui laissant un goût des plus amers, son très cher Louis XV ayant oublié de lui mentionner un point, et pas le moindre, du traité de Paris.

Impossible, ce mot résonnait dans la tête de Francis, ne laissant place à aucune autre pensée, cela était vraiment impossible, totalement inconcevable. Son roi n'aurait pas osé, surtout sans lui en parler au préalable, jamais, il en aurait mit sa main à couper, il n'aurait cédé le Canada. Pourtant, il fallait qu'il se rende à l'évidence, à cause de sa rivalité coloniale et de ses divers affrontements maritimes en Amérique du nord et en Inde, il avait tout perdu, absolument tout, au profit de l'immonde rosbif aux sourcils proéminents. Pourtant, au début, tout avait semblé si bien commencer lorsqu'avec l'aide de Dupleix il avait pris le dessus lors des nombreuses campagnes menées en Inde, et voilà où il en était rendu.

Peut-être que si cet abruti de Prussien qui quelques années auparavant se disait être son ami et allié n'avait pas passé d'alliance avec l'anglais, il n'en serait pas là. Tout cela pour se battre encore et toujours avec Roderich, qu'ils aillent donc forniquer dans un coin ces deux là.

Il l'imaginait que trop bien, le foutu sourire satisfait d'Arthur au moment où on avait dû lui rapporter que la France lui abandonnait le Canada. De ce sentiment de puissance et de cette profonde jouissance qui avait dû envahir l'anglais rien qu'en imaginant la détresse et la douleur que cela allait lui infliger. Mon Dieu, au final Francis ne voulait même pas y songer.
Bien sûr, ses autres colonies étaient toutes aussi importantes à ses yeux, leur perte le toucherait et le blesserait profondément. Mais... Matthew, aussi bien pour la nation qu'était Francis que pour l'humain, c'était une perte des plus terribles pour le français, qui s'était attaché plus que nécessairement à cet enfant, jeune homme maintenant, aux doux yeux violets, à la personnalité quelque peu effacée derrière celle de son frère mais dont, il était sûr, un jour deviendrait une des plus fortes nations que cette terre n'avait connue.
Sous sa protection, cela ne pouvait en être autrement.

Peut être, qu'économiquement, le canadien n'était pas aussi rentable que Saint pierre et Miquelon, connu pour sa pêche, ou bien encore Saint-Domingue, le premier producteur de sucre mondial, mais peu importe, qu'avait-il donc bien pu passer par la tête de Louis XV sérieusement ? Francis en aurait presque regretté le grand Louis XIV, lui ne se serait jamais écrasé, c'était les autres qui s'inclinaient devant lui, il ne cédait en rien, il se battait jusqu'au bout.
Certes cette attitude belliqueuse n'était pas ce que Francis préférait chez un roi, mais bon sang, qu'il ne se laisse pas prendre le Canada !

Une rencontre personnelle avec l'anglais s'imposait désormais aux yeux du français, mécontent. Qu'importe pour une fois que son roi soit derrière lui ou pas, il ne possédait pas l'étoffe du pouvoir et de toute façon ce n'était même pas vraiment lui qui gouvernait. Il allait lui même aller parler à Arthur, il lui donnerait n'importe quelle autre colonie, mais le Canada était et resterait résolument français. Traité de Paris ou pas, personne ne lui retirerait.

Tss, l'anglais semblait oublier qui, il y avait peu d'années de cela, était le maître en Europe et qui était le grand seigneur qui avait alors accueilli chez lui Charles II quand l'Angleterre traversait une grave guerre civile, tandis que Charles I se faisait couper la tête.
Monsieur, à ce moment là avait bien courbé son postérieur devant sa personne, pris d'une « inclinaison », c'était bien le cas de le dire, pour le français, il en avait même signé un traité, et avait même été jusqu'à lui restituer Dunkerque. L'anglais avait l'air d'avoir une mémoire bien sélective.

Il était la France que diable, pas une de ces petites nations à qui l'on imposait ce que l'on voulait comme on le voulait.
Passant une main dans ses cheveux, se sentant d'un coup passablement vieux et usé, le français s'accorda un moment de répit.
Demain dès les premières heures du jour, il ferait apprêter un messager à son très cher ennemi naturel, passant en tête dans son classement devant l'Autriche et l'Espagne. .

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J'vous laisse faire ce que vous voulez 8D
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[ 1763] Traité de Paris Vide
MessageSujet: Re: [ 1763] Traité de Paris   [ 1763] Traité de Paris Icon_minitimeLun 2 Jan - 12:30

Il jubilait. D'avoir appris cette si grande nouvelle il ne pouvait que s'en réjouir, après tout quoi de plus normal ? Arthur venait de recevoir les grandes décisions du Traité de Paris. Tout, absolument tout allait dans son sens, logique me direz vous, vu qu'il est un des "vainqueurs" de cette guerre, du moins de son point de vue. Mais la principale chose qui le faisait tant sourire, était l'obtention du Canada. Il s'était battu pour le dérober au Français, mais comme toujours ce n'est pas garanti à cent pour cent qu'il puisse l'avoir, il aurait simplement suffiti que le Roi de Francis s'y oppose pour créer de nouveau des problèmes et ainsi revoir le traité. Installé dans un grand fauteuil de cuir rouge, l'Anglais sirotait une tasse de thé comme à son habitude, profitant du feu qui crépitait dans la cheminée à côté de lui. Le liquide glissait lentement dans sa gorge, cette chaleur continuait à le réchauffer, contrastant ainsi avec le froid qui provenait de l'extérieur.
Laissant un sourire discret sur son visage le blond pensait simplement au Français. Il aurait beaucoup donné pour voir sa réaction en sachant que son petit Matthew allait lui être enlevé. Arthur était parfaitement au courant de comment ces deux là s'entendaient, Francis traitait le petit comme son véritable fils, s'y étant réellement attaché. Cette situation pouvait se comparer avec Alfred, il éprouvait sûrement le même genre d'amour envers le garçon qui avait bien grandi encore une fois. L'Anglais avait eu quelque fois l'occasion de rencontrer Matthew quand il allait rendre visite à son jeune protégé. Un jeune garçon vraiment doux, quoiqu'un peu effacé, mais d'une grande gentillesse. Parfois il retrouvait même le caractère de Francis dans celui de Canada. Jamais Arthur ne le dirait de vive voix, mais France était quelqu'un de vraiment gentil, et attentionné envers les personnes qu'il appréciait, Matthew lui ressemblait sur ces points-là, après tout c'est normal étant donné que c'est cette éducation là qu'il lui a donnée.

Terminant sa tasse de thé, le blond la posa sur une sous tasse, qui finit sur la table dans un petit bruit sourd. La pièce était calme et agréable, seul le bois qui craquait dans la cheminée brisait ce silence si agréable. Arthur avait préféré se retrouver dans cette pièce sans personne pour pouvoir se réjouir, et ainsi exprimer sincèrement ses sentiments. Fermant les yeux il s'enfonça dans le fauteuil pour repenser à cette guerre, un sourire toujours dessiné sur ses lèvres. Finalement il avait bien fait de s'allier avec Prusse, ses victoires et ses tactiques militaire l'avait vraiment impressionné, il n'aurait pas cru que Gilbert se débrouillerait aussi bien face à l'Autrichien et au Russe. Au moins cette alliance lui avait permis de se concentrer essentiellement sur cette bataille face au Français, et ainsi ne pas se soucier des alliés de ce dernier. Arthur est parfaitement au courant que cette entente est simplement sur le plan de l'intérêt personnel que chaque personne en tirerait. L'albinos pour rien au monde pourrait refuser d'embêter l'Autrichien, le lien qui lie ces deux personnes est quand même assez étrange… Chacun s'amuse à embêter l'autre, malgré qu'ils n'hésitent pas à s'aider en cas de soucis, vraiment étrange et insolite…
Oui bon, c'est vrai l'Anglais est vraiment très mal placé pour parler, surtout si l'on prend en compte sa relation avec Francis. Dès qu'ils ont l'occasion de s'opposer quel que soit le domaine, ils n'ont aucune hésitation, le malheur que devait éprouver le Français actuellement le rendait tellement joyeux. Un rire cynique s'échappa de ses lèvres, il allait enfin avoir Matthew ! La possession d'un si grand territoire était vraiment une chose importante, et puis ce jeune garçon est tellement gentil, quel bonheur que de pouvoir s'occuper de lui! N'oublions pas non plus la principale chose, Louis XV avait accepté toutes les demandes de ce traité, il s'était courbé face aux demandes de l'Anglais. Quelle joie ! La domination de l'Anglais continuait à s'étendre par delà les mers, et ne cesserait certainement pas avant bien longtemps. Arthur venait de prendre une des plus grandes colonies de Francis, réduisant considérablement son Empire. Cette guerre malgré les pertes, lui a vraiment été bénéfique, autant sur le point matériel que moral. Le blond ne pourrait s'empêcher de laisser exploser sa joie face à l'autre dès qu'ils se reverraient.
Rencontre qui ne tarderait certainement pas à venir, le Français était si prévisible, qu'il lui enverrait certainement un message pour se voir et parler de vive voix sur ce traité de Paris qui ne lui convient pas, pour sûr. Se levant de son fauteuil, le blond prit soin de prendre sa tasse et de sortir de la pièce. Il était encore très tôt chez l'anglais, le jour venait de se lever il y a peu de temps, mais au moins tout cela allait lui permettre de faire bien plus de choses dans sa journée.

Quelques heures après, un homme brun demanda à le rencontrer et lui donna une lettre. En regardant à peine l'écriture sur le papier, un grand sourire se dessina sur son visage, il le savait, il en était persuadé, Francis voulait le voir. Se préparant en vitesse pour partir le plus tôt possible, Arthur ne prit même pas la peine de lire la lettre, il aurait bien assez le temps durant le trajet. Même si cette rencontre l'enchantait, sachant pertinemment de quoi allait se plaindre le Français, le blond n'allait pas lui rendre le Canada, il en était hors de question. L’Anglais n'allait pas s'incliner devant lui, s'excuser et lui rendre comme si de rien n'était, ce n'est absolument pas son genre, bien au contraire, il est tellement fier d'avoir gagné tout ça, qu'Arthur ne laisserait rien passer. Plus les minutes avançaient plus il se rapprochait de son ennemi, il commençait à avoir de plus en plus hâte.


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