##Biélorussie, Liechtenstein, Prusse##

Dans les rues de Frozen Hell il n'y avait rien de marrant. Pendant la nuit, tout était noir et calme dans ce quartier-là. Natalia traversait la rue en souriant cynique. Jusqu'à ce moment dans lequel elle a entendu ce petit bruit derrière lui. Elle levait ses yeux et regardait sur l'épaule. Pour un instant, elle a eu l'impression de la présence quelqu'un d'autre, mais personne n'était là. Bizarre...vraiment bizarre..., en pensant, elle regardait son grand couteau dans la main.

« Veux-tu jouer avec moi ? », demandait la jeune fille aux cheveux blondes. Un sourire vraiment innocent se montrait sur son visage pâle.

A ce moment-là, elle s'est demandée pourquoi cette personne ne voulait pas se montrer. Elle savait quelqu'un était là. Seulement derrière elle, dans la nuit ténébreuse.


« Vraiment drôle. As-tu peur ? ... Faible », pour une seconde elle avait l'impression de devenir folle. Peut-être qu'elle s'est trompée ? Non. Elle était tant sûre...

En faisant quelques pas, elle avait déjà levé son couteau vraiment tranchant.


« Je sais que tu es quelque part ici... », elle disait avec une voix douce.
« J'attends... »

Pour sécuriser l'étranger mystérieux, elle avait commencé à cacher son couteau derrière son dos. Mais seulement pour qu'il se montre. Ni plus, ni moins.

(Je suis désolée, si c'est court. Et je ne sais pas utiliser le passé simple. ^^')

      Putain de merde, mais qu’est-ce que l’albinos était venu foutre dans ce trou ?!
Il ne le savait même pas lui-même, cet endroit qu’il avait tant maudit, où il se retrouvait maintenant à se promener, de nuit en plus. Avait-il un besoin d’avoir une soudaine montée d’adrénaline ? Car, Frozen Hell de nuit était définitivement un endroit plus que flippant.
Gilbert marchait d’un pas rapidement dans le froid du quartier slave, aucune lumière n’était allumée, ou plutôt le peu qui l’étaient, clignotaient trop rapidement pour éclairer la rue convenablement, à croire que c’était fait exprès.
Une bouffée d’air glacial vint frapper le visage rougi du prussien. Le vent semblait murmurer un requiem en passant dans les ruelles étroites pour rejoindre la rue principale. Non décidément, Gilbert ne savait pas ce qu’il était venu faire ici. De plus, d’ici qu’il tombe sur Ivan, il n’y avait pas des kilomètres, alors il ferait mieux de faire demi-tour au plus vite.
L’albinos rentra les épaules et s’emmitoufla dans son écharpe. Un frisson, et il tourna les talons pour rentrer chez lui.
Au bout de la rue, à environ cinquante mètres, se tenait une jeune femme, armée d’un couteau, errante, en regardant autour d’elle. Comme si elle cherchait quelqu’un. L’ex-Nation sursauta en apercevant la silhouette fantomatique. Elle était dos à lui comme s’ils s’étaient croisés il y a quelques instants, pourtant il ne l’avait ni vu, ni entendu et assurément qu’elle non plus aux vues de son comportement, sinon il aurait déjà un couteau dans le ventre.
Oui le prussien avait reconnu la cadette de son ‘‘ami’’ russe. La blonde avait toujours détestée l’albinos, ça tombe bien, car lui non plus ne la supportait pas. Ou plutôt, elle était tellement étrange que ça le stressait en plus de le faire flipper. Si elle était assez tordue pour rendre le moscovite phobique de sa présence, elle était assez stressante pour Gilbert. Puis sérieusement, quelle personne normale voudrait épouser un psychopathe qui a de la vodka à la place du sang ?! C’est totalement contre nature ! Le prussien la trouvait vraiment bizarre. La biélorusse l’avait limite plus torturer que son ainée durant la Guerre Froide, l’ex-Nation ne savait pas si c’était pour faire plaisir à son cher grand-frère ou si c’était par pure jalousie du fait que ce dernier passant ses journées avec son captif pour l’emmerder. Tout ce qu’il savait, c’est qu’elle lui en voulait pour quelque chose.
Une nouvelle bourrasque énorme hurla dans la rue, le vent hivernal agita la chevelure de Natalia qui semblait insensible au froid environnant et regardait les alentours d’un air suspicieux, mais elle n’avait toujours pas remarqué Gilbert, car elle évitait de se retourner, comme si la soviétique attendait quelqu’un.
L’albinos restait là, à l’observer, immobile, comme figé par le froid, ou espérant que s’il ne bougeait pas, elle ne verrait pas et ça, Gilbert l’espérait de tout son cœur. À la limite, il aurait préféré tomber sur Ivan, plutôt que sur sa petite sœur sociopathe.

«-Viens-tu jouer avec moi ?»

      Le murmure innocent résonna étrangement dans les oreilles du prussien. Il se retourna, croyant avoir entendu la voix dans son dos. Mais, personne, rien.
Ca y est, le froid l’avait rendu fou.

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Spoiler:

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[Ce n'est pas courte, mes messages sont courts... Alors, d'accord, mais j'ai essayé d'utiliser quelque formes. J'espère que c'est juste. ^^]

Natalia marchait quelques pas, mais personne n'était là. Alors, elle tournait à droite pour rentrer chez soi. Mais elle ne pouvait pas oublier le bruit qu'elle avait entendu. C'était pourquoi elle continuait à suivre la rue, jusqu'à ce qu'elle retourne dans l'autre rue, où elle était avant. Elle découvrit le Prussien et se cachait dernière le coin, en l'observant et souriant parce que la Prusse ne la remarquait pas. Pour un instant, elle réfléchissait de dire 'Bonjour', mais pourquoi parler à Gilbert? Il était seulement un stupide idiot à son avis. Ivan et lui n'ont pas été vraiment de bons camerades et elle ne l'aime aussi rien du tout. Elle ne sait pas, s'il le sait, mais aujourd'hui elle n'avait pas envie de lui dire. Moment... mais pourquoi pas?

La jeune Biélorusse s'étonnait, alors pourquoi ne pas bavarder un peu avec ce type?

„Bonsoir, M. Beilschmidt...", sa voix pleine de cynisme; et en riant, elle sortit derrière le coin. Doit être choquant pour lui... pauvre.

„Dis-moi, Gilbert...Pourquoi es-tu là, à notre territoire? N'est pas trop froid pour toi?", elle parlait aux voix douce et s'approchait un peu de lui. Elle ne lui quittait pas des yeux pour l'instant. Natalia était pleine de scepticisme et elle voudrait en tout cas savoir, pourquoi Gilbert était là - à Frozen Hell. Avait ça quelque chose à faire avec la Russie? Si oui, c'était aussi un problème d'elle. En pensant qu'Ivan soit déjà presque son mari, Natalia collait toujours à son côté. Aujourd'hui c'était une exception, parce qu'elle n'avait pas pu le trouver. Peut-être qu'il ait une conférence ou quelque chose comme ça.

Mais en ce moment, elle se concentrait plutôt sur Gilbert. Elle tirait son couteau de nouveau et regardait le visage pale du Prussien.

„Je ne veux pas revoir ton visage ici, d'accord...?", ajoutait Natalia dans une façon vraiment froide et c'était une menace sérieuse. En levant son couteau et le mettant sur la poitrine du Prussien, elle soulignait sa volonté.