L'Histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d'accord. [Napoléon Bonaparte]

Vous voyez, cette jeune femme, là-bas ? Il s'agit de la personnification de la Biélorussie, ou du Belarus, comme vous préférez. C'est un pays de l'est de l'Europe, au climat continental humide plutôt tempéré. Cependant, même si nous n'analyserons sa personnalité que plus bas, nous pouvons tout de suite dire que Natalia Arlovskaya a une apparence froide, une vraie Princesse des glaces. Pourquoi une princesse ? La personnification de la Lituanie, ou même son bien-aimé grand frère, j'ai nommé Russie la décrivent comme étant très jolie et mignonne, une vraie poupée de porcelaine, presque un ange.

Les traits de son visage sont réguliers et fins, elle n'a pas vraiment hérité du nez caractéristique d'Ivan. Ses yeux sont d'un superbe bleu, mais d'une froideur impénétrable et polaire, ils peuvent vous glacer d'un seul regard, et même vous faire flipper grandement lorsque vous contrariez notre chère biélorusse. Mais ça, c'est une autre histoire. Comme sa grande sœur et son grand frère, Natalia a une belle chevelure blond platine, lisse et soyeuse. Contrairement à Ukraine, ils sont longs et laissés détachés, agrémenté d'un nœud blanc ou indigo selon l'humeur du jour. Passons à son corps. Si elle n'a pas des attributs aussi... "Convaincants" dirons-nous que ceux de sa grande sœur Ukraine, Biélorussie a un corps parfaitement proportionné, c'est une jeune femme moyenne, mesurant environ un mètre soixante qui a des formes là où il en faut sans cependant en avoir trop.

Question vestimentaire, Natalia porte souvent la même robe bleu foncé, indigo même, cadeau de son grand frère. Elle peut paraître démodée, mais comme elle vient d'Ivan, Natalia la porte le plus possible et y fait attention, bien que quelques gouttes de sang peuvent parfois s'y glisser... Sous cette robe quelque peu froufroutante, Belarus cache son ou ses couteaux selon la situation. Quoiqu'il en soit, elle en a toujours au moins un, dont elle ne se sépare pas. Pour conclure, la personnification de cet ancien pays de l'Union Soviétique est une très belle jeune femme, dont le physique contraste grandement avec la personnalité...



Nous disions donc que le physique de la personnification de la Biélorussie contrastait grandement avec son caractère. Cette jeune femme au physique angélique est loin d'être aussi douce et charmante que cela.

Certes, on ne peut pas lui contredire une personnalité en partie timide et introvertie : Natalia peut manquer d'assurance dans ses relations avec les autres - bien que la plupart du temps, on ne le voit pas -, et le fait de ne pas avoir été indépendante pendant de nombreuses années lui confère une certaine réserve et/ou haine envers tous ceux qui ne sont pas son frère ou sa sœur.

Parlons des deux personnes que Natalia aime le plus au monde d'ailleurs... Bien que cela soit surtout l'une d'entre elle qui compte le plus ! En effet, comme suggéré, Natalia a un caractère très entier et passionné et elle peut se montrer extrêmement possessive et jalouse. La jeune femme aime sa grande sœur Ukraine... Mais celui qu'elle aime plus que tout au monde, c'est Ivan, j'ai nommé son grand-frère, qui personnifie la Russie. Et ils vont se marier. Et ça, même Ukraine ne pourra pas se mettre en travers de sa route, même sa propre sœur... Et encore moins d'autres personnes.

Biélorussie, ou Bélarus déteste pas mal de monde, dont Lituanie. D'une part car elle a dû vivre éloignée de son frère et de sa sœur pendant la période où elle a "appartenu" au Grand Duché de Lituanie au XIIIe et au XIVe siècle, mais aussi parce que... Et bien Toris a l'air d'être le Balte "favoris" de son frère... Et elle ne peut pas perdre contre ce froussard dont il est si facile de casser les doigts ! Ah oui, parce qu'en plus, Natalia peut se montrer particulièrement violente, alors gare à vous... Elle n'est vraiment pas tendre avec ceux qui cherchent à nuire à son frère ou même à sa sœur. De plus, comme dit plus haut, elle se promène toujours avec minimum un couteau ! Cela ne la dérange pas le moins du monde d'intimider les gens avec, surtout ce pauvre Lituanie en fait. Et encore, "intimider", c'est lorsque vous avez de la chance, car la vue du sang ne dérange absolument pas la jeune femme. D'ailleurs, on précisera qu'elle déteste être contrariée et qu'elle peut vite s'énerver.

Natalia est une personne têtue et bornée, qui est loin de renoncer à la première difficulté : la preuve, malgré toutes les fuites et tous les cris de peur de son frère, elle revient toujours à l'assaut pour qu'il se marie avec elle et qu'ils ne fassent plus qu'un.. Dans tous les sens possibles et imaginables du terme d'ailleurs. Cet amour incestueux, cette obsession on ne peut plus malsaine, tout le monde la connait, surtout le principal intéressé. Mais il faut savoir que Biélorussie ne vit que pour son frère et qu'elle le suivra jusqu'à ce qu'il l'aime, qu'il l'aime comme une femme et non pas comme une petite sœur... Quitte à le blesser pour qu'il reste à ses côtés.

Même si peu de gens connaissent cette partie de sa personnalité, c'est une jeune femme émotive et relativement sentimentale, qui est très, très, très amoureuse d'Ivan. Enfin ça, personne ne l'ignore, bien sûr, mais ce qu'on ne sait pas, c'est que... Tous ces rejets la touchent profondément. Elle n'est pas aussi froide que l'on veut bien le croire notre Reine des Glaces et ce n'est pas qu'une psychopathe cinglée... Biélorussie aussi a un cœur, même s'il est entouré d'une épaisse couche de glace. Elle ne vit que pour Russie, pour l'observer, pour le servir, pour l'aimer.

Autrement, pour terminer, on peut évoquer brièvement les goûts de Natalia : elle aime assez l'occulte, sa lecture préférée était le journal soviétique Pravda (« vérité ») et son style de musique favorite est le rock.



[à ne pas prendre en compte - en construction !]
Bien que les historiens fassent débuter l'Histoire biélorusse dès le VIe siècle avec les invasions par des tribus protoslaves, nous commencerons ce récit au IXe siècle, car c'est de là que les premiers souvenirs de celle qui deviendra Natalia Arlovskaya débutent. À cette époque, la principauté de Polotsk nait et prend de l'importance dans la région, sous l'impulsion du Rus' de Kiev. Mais cette période a aussi une grande importance, puisqu'elle fit la rencontre de sa famille : sa grande soeur, celle qui allait devenir "Ukraine", douce et chaleureuse figure maternelle et protectrice, mais aussi et surtout, son grand frère, "Russie". Tout de suite pour la toute jeune Biélorussie, ce fut un déclic : ce grand frère, elle ne le lâcherait pas, elle le suivrait jusqu'au bout du monde, elle l'aimerait et surtout, elle se ferait aimer... Par tous les moyens. Une petite fille amoureuse de son grand frère, en soi, c'est presque "mignon" et pas trop gênant si cela passe avec l'âge... Mais tout le monde sait que ce n'est pas le cas. C'est ainsi que l'amour malsain, l'obsession si dévorante pour son frère débuta.

Cependant, malgré les intentions de la future Biélorussie de rester avec sa famille - non, soyons honnêtes, "son frère" -, le destin en décida autrement. Bien que les invasions mongoles touchant l'est de l'Europe de 1232 à 1242 aient épargné la principauté divisée alors en plusieurs fiefs, le danger de nouvelles attaques contraint les seigneurs à se placer sous la protection du grand duché de Lituanie en 1240, pour arriver à un rattachement définitif en 1307. Inutile de dire que Natalia déteste ce changement. Elle déteste Lituanie aussi. Pourtant, ce n'était pas comme si la jeune fille pouvait se plaindre de sa situation auprès du lituanien : elle était très loin d'être opprimée ! Elle était traitée avec égard, le jeune homme se montrant toujours assez timide avec elle, tout en lui garantissant un niveau convenable de vie et lui laissant beaucoup de droits. Mais elle était loin de son frère et c'était bien ça qui lui déplaisait et "zanudny", "mauviette", était un mot qui revenait souvent pour qualifier Lituanie aux yeux de Belarus. D'ailleurs, les langues ruthènes, étaient employées par l'administration et s'épanouiront jusqu'à former les biélorusse et ukrainien actuels.

En 1569 a lieu le "mariage" entre Lituanie et Pologne

Spoiler:

Dire que Natalia était surprise de cette réunion était plutôt un euphémisme. Non, en fait, ce qui la surprenait le plus était davantage les nations conviées avec elle à cette assemblée à laquelle elle était arrivée pile à l'heure annoncée, ni trop tôt, ni trop tard. On disait bien que rien ne servait de courir, il suffisait de partir à point, non ? Enfin bref. Elle allait devoir parler laïcité et religion avec une partie de ceux qui avaient condamné la politique de son pays et surtout son "patron", le président Loukachenko, présentement interdit de visa dans l'Union Européenne.

Avec l'irritation croissante, les doigts de la jeune femme jouaient déjà une véritable symphonie sur le bois de la table, comme Autriche l'aurait fait sur son bien-aimé piano. États-Unis, le prétendu héros. Comme d'habitude, celui-ci jacassait et cancanait en dévorant burger sur burger, buvant soda sur soda en faisant le maximum de bruit avec sa paille. Et dire que ce type était le soi-disant grand vainqueur de la Guerre Froide contre Ivan ! Quand elle pensait qu'elle aurait pu être sous son joug, peut-être devenir une petite soeur adoptive... Non. En fait, il ne valait mieux pas y penser, cela déclenchait en elle des irrépressibles envies de meurtre.

« So... *munch munch* ... I think... *slurp slurp* ... The Hero... *munch slurp* ... is better... »

Tout simplement répugnant. D'ailleurs, Biélorussie évitait de le regarder, sentant en elle la nausée monter comme un verre d'eau qu'on remplissait. Elle saisit d'ailleurs le-dit verre d'eau qui se trouvait devant elle pour en boire quelques gorgées, dans le but de faire passer son mal-être. Et dire qu'elle supportait la vue du sang et des blessures sans aucun problème... A vrai dire, elle avait abandonné l'idée de traduire tout ce babillage, tentant de penser à sa propre opinion sur le sujet. Et finalement, Etats-Unis fini par se taire. Et c'était à elle de parler. Biélorussie prit son temps pour prendre la parole, bien qu'elle avait déjà toute l'attention de son auditoire.

« Mon État est laïque, bien que depuis 2003, nous ayons signé un concordat avec l'Église orthodoxe. Je pense que l'Église peut jouer un rôle déterminant dans l'évolution spirituelle et culturelle d'un pays, sans pour autant lui donner un quelconque rôle politique. »

La voix de la jeune femme était claire, sans se départir pourtant de son habituel ton froid. On lui avait demandé son avis, maintenant, elle n'avait pas de raison d'accorder plus d'amabilité que nécessaire à ses interlocuteurs. Ce fut au tour d'Espagne d'exposer son point de vue. Biélorussie n'avait en soi rien de particulier contre lui, c'était plutôt quelqu'un dont elle n'avait rien à faire pour être honnête. Elle l'écoutait donc sans trop de conviction, mais avec un minimum d'attention tout de même, restant "professionnelle". Sa nation était dans une situation un peu différente, tout de même. En effet, l'Espagne était un État sous concordat avec l’Église catholique, sans mention de laïcité dans la constitution, même après la mort du dictateur Franco. Pourtant, depuis 2005, beaucoup de mouvements laïques actifs prenaient place. En bref, selon l'hispanique, on devait aller vers plus de laïcité, tout en gardant la liberté religieuse.

Le débat continua avec France, dont Biélorussie avait senti le lourd regard posé sur elle, et sur son corps en général. Il ne fallait même pas se poser de questions à propos du degrés de lubricité de son regard sur la poitrine d'Ukraine... A vrai dire, plus les minutes avançaient, plus elle ressentait les envies de meurtres précédemment évoquées revenir... Sa lutte pour ne pas laisser ses doigts glisser sous les froufrous de sa robe à la recherche de son couteau fétiche était veine... Surtout lorsque le pervers français lui fit l'affront d'un clin d’œil. Ce cloporte dont elle avait repoussé l’Empereur lors de la Bérézina allait le regretter ! Elle bondit pour lui sauter à la gorge, retenu à temps par un Espagne terrifié, mais décidé à aider son vieil ami qui se demandait tout d'un coup pourquoi il s'était levé ce matin.

« Belarus, keep away your knife !
- Euh...
- P..Pienso que... ¡ L-la reunión concluyó..! »

Juste histoire de vous rassurer, il n'y a pas eu de mort à déplorer...



♠♥ AIME: Ivan. Russie. Son frère. Ils vont se MARIER ! Et quand même un peu Ukraine, sa grande sœur aussi. Casser les doigts de Lituanie est aussi l'un de ses passe-temps. Ses couteaux sont ses fidèles alliés. Autrement, elle aime aussi lire le Pravda et écouter du rock.
♠♥ N'AIME PAS: A peu près tout ce qui n'est pas Russie ou Ukraine en fait. Tout ce qui peut se mettre entre Russie et elle.


♠♥ AVATAR: Biélorussie~

♠♥ AVOIR UN GRAND FRERE?: Mariage ! Mariage ! [ x ]OUI [ ]NON
♠♥ TEINTE SOUHAITÉE: Un bleu assez foncé (:

♠♥ ET AUTRES: Je tiens à dire qu'en vrai, je ne suis pas une psychopathe ♥ Ou p't'être que si... 8D *meurt* Bref, j'espère que je ne la ferai pas trop light xD

ohmondieuohmondieuohmondieuohmondieuohmondieuohmondieuohmondieuohmondieuohmondieu
ohmondieuohmondieuohmondieuohmondieuohmondieuohmondieuohmondieuohmondieuohmondieu
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